Selon Sylvain Lafrenière, coordonnateur au RODCD, la balle est dans le camp de la ministre et du gouvernement. « Indexer chaque année serait un premier pas dans la bonne direction. Pour cette année, on parle d’environ 1,3M$ divisé entre plus de 350 groupes. Il est inacceptable que le gouvernement laisse les organismes à nouveau s’appauvrir. » L’inflation n’épargne pas les groupes en défense collective des droits (DCD), contraints à composer avec moins de moyens financiers pour le maintien des activités et une hausse de fréquentation dans leurs milieux.
Le RODCD continue de dénoncer le désengagement du gouvernement dans le financement des services publics et communautaires, les pressant « diversifier les sources de financement », comme le mentionne la Politique de reconnaissance de l’action communautaire. Ces démarches représentent une charge supplémentaire qui peut détourner de la mission principale des groupes et porter atteinte à leur autonomie d’établir leurs actions et orientations. À la merci de sources de financement éclectiques et temporaires, les organismes en DCD, un des secteurs les moins bien financés avec 37M$ par année sans rehaussement substantiel, sont graduellement placés en situation de survie. Si la nomination d’une première ministre responsable de l’action communautaire avait suscité de l’espoir, celui-ci s’est dissipé rapidement. Le RODCD est tanné des belles paroles et attend de gestes concrets maintenant !
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