L’événement, qui accueillera près de 100 militantes et militants de la relève, sera l’occasion pour les nouvelles personnes impliquées d’échanger et de prendre connaissance des enjeux majeurs qui animent le mouvement syndical.
« C’est primordial pour nous, à la Centrale, d’agir concrètement pour promouvoir et favoriser l’implication syndicale de la relève militante. Dans le contexte actuel, avec notamment le projet de loi no 89, qui limite le droit de grève, le mouvement syndical québécois a besoin d’avoir une voix forte sur la place publique. Heureusement, nous pouvons compter sur des personnes dynamiques, motivées et impliquées qui veulent se mettre en action pour défendre nos droits et nos conditions de travail », soutient d’entrée de jeu le président de la CSQ, Éric Gingras.
Depuis 2017, la Semaine et le Camp de la relève syndicale de la CSQ ont lieu chaque année, au mois d’avril, pour souligner l’apport des nouvelles personnes au mouvement syndical. Ils visent à favoriser le dialogue entre les membres et à susciter l’adhésion des jeunes aux syndicats, aux fédérations et à la Centrale par diverses activités et rassemblements, dans toutes les régions du Québec.
Dans le cadre du Camp, qui se tient du 9 au 11 avril, dans Charlevoix, les participantes et participants auront notamment l’occasion d’échanger sur le financement des services publics, l’environnement, la violence et les enjeux féministes. Rappelons que la région de Charlevoix a vu naître Laure Gaudreault, figure marquante de l’histoire du syndicalisme enseignant au Québec et une des fondatrices de la CSQ.
« C’est un bon moment pour entendre de nouvelles perspectives, moderniser nos pratiques et adapter nos combats. C’est essentiel de reconnaître que les nouvelles personnes impliquées dans nos instances syndicales ont leur mot à dire, ont une vision de la société dans laquelle elles veulent évoluer et, comme centrale, on doit leur offrir des outils afin qu’elles puissent promouvoir les valeurs d’égalité, de justice sociale, de liberté, de démocratie et de coopération qui animent l’ensemble des membres de la CSQ », conclut Éric Gingras.
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