Mohammed Harbi – Mémoires filmées
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Il existe en France une fraction de l’opinion – certes minoritaire – qui est radicalement anticolonialiste. Cette minorité s’est opposée, dès 1830, à la conquête de l’Algérie. Elle s’est engagée, de façon très énergique, pendant le guerre de libération : Manifeste des 121, soutien du droit à l’insoumission, réseaux d’aide au FLN, etc. Elle était parfaitement consciente du fait que le droit et la légitimité étaient du côté des colonisés qui se libéraient d’une domination qualifiée aujourd’hui – et à juste titre – de crime contre l’humanité. Les membres cette minorité ont maintenu des liens d’amitié entre les peuples algérien et français.
Mohammed Harbi, militant, cadre politique, leader de la « gauche du FLN » puis de l’opposition au régime militaire, devenu un historien éminent sans jamais renoncer à la lutte, a été une référence pour les jeunes gens qui se rendaient à Alger à une époque où, croyaient-ils, l’Algérie pouvait devenir Cuba en Méditerranée.
Mohammed Harbi a consacré sa vie à la lutte contre le colonisateur puis contre la dictature militaire qui s’est emparée de son pays. Il est convaincu que toute évolution démocratique de l’Algérie est soumise à la condition nécessaire que son histoire ne soit plus instrumentalisée par les pouvoirs. Il nous présente, en 23 entretiens thématiques, son analyse de l’histoire du mouvement national et de la situation politique contemporaine en Algérie.
Il est essentiel que cette histoire soit portée à la connaissance des populations algérienne et française. C’est la raison pour laquelle nous avons entrepris ce travail avec Mohammed Harbi.
Myanmar : un peuple en résistance
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Début février, l’armée a pris le pouvoir en Birmanie. Un fort mouvement populaire s’oppose au coup d’État militaire. Les travailleuses, les travailleurs et leurs organisations syndicales sont en première ligne de cette résistance de masse. À l’heure d’Internet, l’information circule sur la lutte contre la dictature et sur la féroce et sanglante répression exercée par cette dernière.
Pourtant, les actions de solidarité sont bien faibles. Bien sûr, nous avons, tous et toutes, dans chaque région du monde, « nos priorités ». Mais la résistance de masse, organisée sur une base de classe, à une dictature militaire issue d’un coup d’État et qui massacre les manifestantes et manifestants, on pourrait penser que cela mérite de les bousculer, ces priorités ?
Par la solidarité financière : Europe solidaire sans frontière a fait une proposition, comme vous le lirez plus loin. Par la solidarité en action : les organisations syndicales ont pris position contre le coup d’État et pour le soutien aux manifestations populaires ; cela ne vaut-il pas – au minimum – l’organisation de rassemblements aux abords des ambassades et consulats de Birmanie/Myanmar ?
Bien entendu, tout cela suppose que l’information ne se limite pas aux « protestations » des gouvernements (pourtant si mal placés pour donner des leçons de démocratie et de protection des manifestantes et manifestants !) ; celle provenant des collectifs de travailleuses et de travailleurs, des syndicats, des mouvements sociaux, doit être privilégiée, pour étayer nos réflexions, nos connaissances et surtout nos actions.
Avec la réalisation de cet Antidote, le collectif des éditions Syllepse rassemble divers documents, mis à disposition des mouvements sociaux, ici, en France, voire plus largement, dans les pays francophones. Ils proviennent de sites associatifs, syndicaux, politiques, qui s’inscrivent dans les luttes et la perspective d’émancipation sociale. Ils sont utilisables par tous et toutes…
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