« Je dois dire que je ne l’avais pas vu venir celle-là. On a reçu environ 170 demandes de groupes de tous types nous posant des questions sur nos positions et engagements dans différents domaines, tout comme les autres partis. On a répondu aux questions de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain comme on l’a fait pour Équiterre. Je me demande en quoi le questionnaire Vire au vert est plus problématique que celui des chambres de commerce ou de l’Association de la construction du Québec. Le DGEQ doit réévaluer sa décision », souligne le porte-parole de Québec solidaire, Gabriel-Nadeau.
La candidate solidaire dans la circonscription de Mercier, Ruba Ghazal, s’inquiète du message que le DGEQ envoie aux groupes écologistes et aux citoyens et citoyennes intéressés par l’environnement et les changements climatiques.
« Depuis longtemps, les groupes écologistes ont joué un rôle essentiel pour sensibiliser et éduquer la population ainsi que les décideurs politiques à la crise des changements climatiques. Je ne vois pas comment on peut demander à Équiterre ou quelconque groupe écologiste de se censurer en pleine campagne électorale. La démarche de Vire au vert est tout à fait utile pour aider les gens à se faire une tête sur les différents programmes. J’aimerais bien savoir qui a porté plainte. Je suggère une autre avenue aux partis : si vous ne voulez pas mal paraître dans un questionnaire de groupe écologiste, vous avez seulement à prendre de meilleurs engagements pour l’environnement », suggère Ruba Ghazal.
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