Nous sommes d’accord que des changements majeurs s’imposent dans notre système de santé public et soulignons que les éléments relatifs à la rétention des travailleurs de la santé, l’augmentation de la prévention/promotion de la santé et la modernisation de notre système public sont des éléments importants à son amélioration. Toutefois, la tendance vers la privatisation des dernières années est une pente glissante que nous devons éviter.
Le gouvernement québécois a amorcé un virage dangereux vers la marchandisation des soins depuis plus d’une quinzaine d’années : assurance duplicative, cliniques à but lucratif, financement des établissements par activité, modèle de gestion inspiré du monde des affaires ; le privé prend place implacablement. La privatisation est parfois dépeinte comme la solution miracle, mais ses effets à long terme sont pervers : ils mettent en péril les principes d’accessibilité, d’intégralité et d’universalité de la Loi canadienne sur la santé, en plus d’augmenter les coûts totaux de la santé.
Beaucoup d’études et d’exemples à travers le monde démontrent que la solution n’est pas de privatiser davantage notre système de santé.
Face à cette offensive de privatisation de notre système de santé, MQRP agit et dénonce le processus actuel. Notre lettre ouverte complète se trouve ici.
La privatisation est si souvent mise de l’avant comme la solution miracle aux difficultés du système de santé, que nous perdons parfois de vue pourquoi le caractère public de notre système de santé est si important. MQRP milite pour la sauvegarde du caractère public de notre système de santé depuis maintenant 17 ans. On vous souligne ici quelques raisons derrière ce militantisme.
*Suite à certains commentaires, nous avons retiré la photo concernant le changement dans la rémunération des infiltrations de cortisone réalisées des radiologistes, car notre source d’information contenait des inexactitudes. Il est primordial pour nous d’avoir des informations justes et à jour. Nous avons enlevé la photo en attendant de rectifier les informations directement auprès de la RAMQ et de l’ARQ.
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