Il s’agit bien sûr d’un lockout symbolique en appui à ce mouvement international. « Nous savions que certains membres du personnel voulaient faire une grève symbolique afin de manifester, on leur a coupé l’herbe sous le pied en déclenchant un lockout », a lancé, sourire en coin, le directeur exécutif du SEPB-Québec, Pierrick Choinière-Lapointe.
Des affiches, imprimées sur du papier recyclé, seront installées à l’entrée du bureau du boulevard Crémazie. On pourra y lire : « En lockout pour la planète ».
Un geste symbolique, une volonté réelle
Le lockout se veut une action symbolique et amusante, mais le SEPB-Québec pose des gestes concrets pour la sauvegarde de la planète.
« Il s’agit d’un enjeu existentiel. Il faut d’urgence poser des actions significatives. Pour notre part, nous avons décidé de rendre notre organisation carboneutre, et ce, dans les meilleurs délais. Nous encourageons aussi notre personnel à réduire l’utilisation du papier et le compostage fait déjà partie de nos habitudes quotidiennes », ajoute Me Choinière-Lapointe.
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