À Québec, le 8 mars a débuté par une action de visibilité au coin des rue De la Couronne et du boulevard Charest en plein centre ville. Cette activité voulait dénoncer toutes les formes de violences faites aux femmes et particulièrement les violences économiques (harcèlement au travail, à l’aide sociale, au salaire minimum) et sexuelles avec la culture du viol.
C’est environ une cinquantaine de femmes qui ont bravé la pluie et la glace pour faire du bruit et crier leur indignation. Des drop out de bannières avaient aussi été faites le matin dont une au Palais de justice sur les violences faites aux femmes car un des agresseurs de l’Université Laval comparaissait cette journée-là.
Mais le gros des activités du 8 mars organisées par la Coalition régionale de la Capitale nationale de la Marche mondiale des femmes s’est déroulé le 12 mars.
Ce sont environ 125 femmes qui sont parties du Pavillon Desjardins. Le froid intense ne les a pas découragées. Elles ont entendue une première intervention portant sur la situation des femmes autochtones et de la commission mise en place sur les soeurs disparues ou assassinées. La deuxième intervention devant le Pavillon Parent portrait sur la culture du viol et la troisième devant une église nous permettait de commémorer les événements à la Mosque de Québec par une minute de silence. La manifestation s’est terminée au Cegep Xavier Garneau. Les femmes ont eu droit à un bouillon chaud et à un brunch.
Les militantes ont pu entendre des interventions dont celles des femmes autochtones, et un discours de madame Émilia Castro au nom de la Coalition régionale de la Mache mondiale des femmes.
La région de Québec a donc connu beaucoup d’événements pour souligner le 8 mars. Mais le plus important c’est que les femmes étaient présentes en grand nombre.
ginette lewis