« Depuis le début, les faits parlent d’eux-mêmes en ce qui concerne le pipeline de Kinder Morgan. Son expansion comporte beaucoup trop de risques pour que l’on puisse justifier qu’elle se produise », affirme Joie Warnock, directrice de la région de l’Ouest d’Unifor.
Unifor a constamment réclamé que le projet prévoyant de tripler la capacité du pipeline soit rejeté, et le premier ministre Justin Trudeau a annoncé aujourd’hui que le gouvernement fédéral donnait le feu vert au projet. Unifor encourage l’expansion durable et réglementée des sables bitumineux.
L’expansion du pipeline nuirait à la capacité du Canada à garantir son approvisionnement national en énergie en favorisant les exportations, affirme Gavin McGarrigle, directeur local d’Unifor en Colombie-Britannique. Parallèlement à cela, ajoute-t-il, le tracé du pipeline, qui passe à proximité du fleuve Fraser, comporte des risques de déversement catastrophique pour la pêche commerciale.
« Les risques sont nettement plus élevés que les avantages. Notre industrie pétrolière doit être bien gérée pour qu’elle soit une source de bons emplois et de prospérité dans nos collectivités, soutient M. McGarrigle. Cette décision ne tient pas compte des risques très graves que comporte le projet. »
Mme Warnock soutient qu’Unifor continuera de se prononcer sur les risques encourus et participera activement aux consultations à venir sur le projet.
« Nous devons nous assurer que les bons emplois et l’environnement sont pris en compte au fur et à mesure que nous progressons », affirme Mme Warnock.