« Les politiques des conservateurs comprennent une flagrante atteinte aux pensions publiques. Ils projettent de reléguer en permanence les travailleurs et travailleuses à la demande au second plan de la main-d’œuvre canadienne » déclare Bea Bruske, présidente du Congrès du travail du Canada (CTC).
La plateforme des conservateurs prévoit un nouveau régime privé de retraite et d’assurance-salaire qui remplacerait le Régime de pensions du Canada (RPC) et le Régime d’assurance-emploi (AE). Il s’agit du compte personnel d’épargne qui oblige les travailleurs et travailleuses à compter sur un régime privé à la merci des frais bancaires et des marchés boursiers imprévisibles.
« Le plan des conservateurs prive un million de personnes travaillant dans l’économie à la demande de l’accès non seulement aux protections qu’assurent les normes fondamentales du travail, mais aussi au Régime de pensions du Canada et à l’Assurance-emploi », ajoute madame Bruske. « Ce sont ces personnes qui ont tenu le Canada aller pendant les jours les plus sombres de la pandémie. Pourtant, Erin O’Toole et les conservateurs les priveraient de sécurité de retraite, de prestations d’AE et même de protections légales de base. C’est répréhensible. »
La politique énoncée dans la plateforme électorale des conservateurs exclurait les travailleurs et travailleuses de l’économie à la demande de programmes sociaux vitaux qui assurent des prestations économiques de retraite et de chômage et les obligerait à participer à un régime privé plus risqué.
« Si Erin O’Toole formait le gouvernement, il créerait deux classes de travailleurs et travailleuses au Canada. L’une jouirait des protections de base au travail et des prestations durement acquises par des générations de Canadiennes et Canadiens alors que l’autre serait laissée à la merci du marché », ajoute madame Bruske. « M. O’Toole a eu beau proclamer très haut et fort qu’il est favorable aux syndicats et aux travailleurs, cette plateforme revient à un assaut hypocrite sur les travailleurs et travailleuses », conclut madame Bruske.
« Les syndicats du Canada riposteront à ce régime inéquitable et défendront les travailleurs et travailleuses de l’économie à la demande. »
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