Bien sûr, on nous dira qu’on ne cessera pas de consommer ces hydrocarbures du jour au lendemain ; qu’il y aura une transition, etc. Mais je ne vois pas l’ombre du commencement du début d’une telle transition. Le bolide de la pétro-dépendance ne ralentit pas, au contraire, il accélère. C’est de la boulimie énergétique qu’il s’agit ici.
Ultramar nous informe de son étude concluant qu’il y a 40 fois moins de risque de déversements lorsque le pétrole est transporté par pipeline que par train. Mentir ce n’est pas dire toute la vérité, comme dirait l’autre. S’il y a 40 fois moins de risque, tant mieux, car les fuites de pétrole par oléoduc sont 210 fois plus importantes selon une autre étude, celle-là de l’Association of American Railroads.
Je veux avoir autre chose comme choix que ce qui est offert dans ce drame, à savoir train ou pipeline. Choisir entre la peste ou le choléra ? Non merci.