C’est ainsi qu’a réagi le président de la FTQ, Daniel Boyer, aux actes d’accusation qui viennent d’être portés contre trois travailleurs de la Montréal Maine and Atlantic (MMA), tout en épargnant la compagnie elle-même.
« Auparavant, ils étaient trois, quatre ou cinq à s’occuper de l’état et de la bonne conduite d’un train. Déréglementation étant, on les a réduits à leur plus simple expression : une seule personne, responsable de tout un convoi transportant souvent des matières dangereuses ! Les deux autres personnes impliquées, avec le conducteur du train, sont jusqu’ici présumées avoir fait de leur mieux pour juguler l’incendie… Avant de les jeter en pâture devant public, ils auraient sans aucun doute mérité davantage d’égard… Du moins autant que le président de la compagnie, M. Burkhardt, installé bien au chaud chez lui, loin des yeux et des accusations.
« Le comportement de la direction des poursuites criminelles et pénales (DPCP), ainsi que de la Sûreté du Québec qui ont fait parader, menottes au points, les trois travailleurs comme de vulgaires criminels, est tout à fait honteux. Était-ce vraiment nécessaire ? »
La FTQ soutient entièrement les efforts faits par les Métallos dans ce dossier pour aider à la défense des employés syndiqués de la MMA.