photo et article tirés de NPA 29
Un membre de la CIA a affirmé que Trump avait utilisé « Son pouvoir pour solliciter l’ingérence d’un pays étranger lors des élections américaines de 2020 ».
Il est accusé d’avoir suspendu l’aide militaire à l’Ukraine pour faire pression sur le président ukrainien Volodymyr Zelensky afin qu’il enquête sur le candidat démocrate à la présidentielle Joe Biden et son fils.
Le secrétaire d’État (Ministre de l’Intérieur) américain, Mike Pompeo, vient d’être chargé de remettre les documents relatifs aux relations entre l’administration Trump et l’Ukraine.
Trump nie tout acte répréhensible. Mais une transcription d’un appel téléphonique entre les deux présidents le 25 juillet suggère que Trump a demandé à plusieurs reprises une enquête sur Joe et Hunter Biden.
Trump a accusé Joe Biden d’essayer d’orchestrer le renvoi d’un procureur qui enquêtait sur Burisma Holdings, la plus grande société gazière d’Ukraine. Hunter Biden a commencé à travailler pour cette société en 2014. Les allégations ont été faites sans aucune preuve. Trump aurait tenté de saper le potentiel de la prochaine campagne électorale de Joe Biden.
La destitution pourrait renverser Trump. Si des accusations sont portées contre lui, on pense qu’au moins 35 sénateurs républicains pourraient voter pour le renvoi de Trump.
Anti-établishment
Trump pourrait également essayer d’utiliser les événements pour se poser en anti-établishment. Et la menace de destitution pourrait détourner l’attention des attaques réelles que Trump continue de mener.
Jeudi, le département d’Etat américain a annoncé qu’il réduisait à 18 000 le nombre de réfugiés acceptés dans le pays. Et parallèlement aux réductions, les États et les villes ont reçu la possibi-lité de refuser les réfugiés s’ils le souhaitent. Les personnes vulnérables qui tentent d’échapper à la guerre et à la pauvreté risquent la déportation ou la vie dans des centres de détention.
Pendant ce temps, Trump continue de se rapprocher d’une guerre avec l’Iran, renforçant récemment les sanctions économiques.
La menace de destitution n’a pas obligé Trump à réduire son racisme ou ses attaques contre la classe ouvrière.
Et le processus prendra des mois, le laissant libre de mener une campagne électorale de droite. Il y a un risque que la bataille pour battre Trump soit laissée à des manœuvres d’une poignée de personnes au sommet de la classe dominante américaine.
Au lieu de cela, il doit y avoir plus de luttes sur le terrain dirigées par des gens ordinaires. Les récentes grèves des travailleurs de General Motors aux États-Unis sont un exemple du type de résistance que l’on peut opposer à Trump.
Gabby Thorpe Saturday 28 September 2019
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