« Les conclusions de la Commission Viens ne devraient surprendre personne. Depuis des années, nos soeurs et nos frères autochtones dénoncent la discrimination systémique dont ils sont victimes. Aujourd’hui, nous ne pouvons plus détourner le regard. Ça va prendre pas mal plus que des excuses pour rétablir le lien de confiance entre l’État québécois et les Premiers Peuples et Inuit : à l’instar de Jacques Viens, j’appelle M. Legault à agir », a déclaré Mme Massé.
142 devoirs pour la CAQ
Manon Massé demande au gouvernement Legault de redresser les injustices subies par les Autochtones du Québec en faisant appel aux principaux concernés : les communautés autochtones elle-mêmes.
« Il n’est pas question que le rapport de la Commission Viens dorme sur les tablettes du secrétariat des Affaires autochtones. Le temps des projets pilotes, du sous-financement et de l’éparpillement gouvernemental doit cesser », a prévenu Manon Massé. « Le prochain budget de la CAQ doit refléter une volonté réelle de s’attaquer de façon concertée à la discrimination systémique vécue par les Autochtones. La réconciliation est un chantier de longue haleine et nous nous attendons à des rapports d’étape fréquents de la part du gouvernement Legault. C’est l’engagement que le premier ministre a pris en campagne électorale », a réclamé Mme Massé.
La porte-parole de Québec solidaire a salué le travail de la Commission Viens, non sans déplorer l’absence d’une analyse différenciée selon les sexes dans le rapport d’un exercice réclamé d’abord et avant tout par les femmes autochtones.
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