Dans les étages supérieurs des sociétés d’État par contre, ça sabre le champagne. 9 millions de dollars en bonis à la SAQ, 6.5 millions à la direction d’Hydro-Québec… À la Caisse de dépôt, c’est rendu que le PDG fait plus d’argent que les 29 membres du Conseil des ministres mis ensemble. Il y en a qui ne sont pas gênés.
J’ai demandé à François Legault de mettre fin au « party » des bonis dans les directions de nos sociétés d’État. Le premier ministre m’a répondu que les bonis étaient prévus dans les contrats signés par les PDG. En somme, qu’il ne pouvait pas faire grand-chose.
Parlons-en, des contrats. Durant la pandémie, François Legault ne s’est pas gêné une seconde pour déchirer les conventions collectives, les contrats de travail, des soignantes du Québec. Va-t-il avoir la même autorité avec les hautes directions de nos sociétés d’État ? Sa réponse était loin d’être rassurante.
Il faut que la CAQ mette un plafond à ces bonis indécents. S’ils ne le font pas, c’est que leurs priorités ne sont pas du côté des Québécoises et Québécois.
On ne peut pas continuer à gérer le Québec comme une entreprise. Ça nous prend une autre vision. Le seul parti qui porte les intérêts des travailleuses et travailleurs de manière crédible, c’est Québec solidaire.
En finançant notre campagne, vous nous permettrez de faire élire un maximum de député-es solidaires et donner un gouvernement des travailleuses et travailleurs au Québec le 3 octobre prochain.
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