La fracturation utilise des quantités phénoménales d’eau et de sable, mélangées à des substances chimiques, qui sont projetées à haute pression dans le sol afin de fracturer la roche de schiste ou les couches de charbon et ainsi libérer le gaz naturel ou le pétrole. Ce procédé peut causer des tremblements de terre et provoque la pollution des eaux, ce qui a amené de nombreuses communautés aux quatre coins de la planète à se mobiliser pour interdire ces pratiques.
On a toutes les raisons de croire que le gouvernement du Québec se devait d’adopter des mesures pour protéger sa population et l’environnement. Mais Lone Pine Resources, une compagnie étatsunienne spécialisée dans la fracturation, pense autrement.
Lone Pine, qui caresse le projet d’extraire du gaz par fracturation sous le Fleuve Saint-Laurent, a menacé de poursuivre le Canada en vertu de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA). La compagnie demande une compensation de 250 millions de dollars alléguant que le moratoire du Québec viole le « droit » de Lone Pine de pratiquer la fracturation !
Nous ne devrions pas avoir à payer pour protéger l’environnement et notre bien-être. Les communautés, et non pas les entreprises privées, doivent avoir le dernier mot sur la fracturation ou tout autre projet qui menace les sources d’eau potable, l’environnement et la santé publique. On ne devrait pas être pénalisé lorsque l’on dit « NON ! ».
Disons à Lone Pine Resources d’abandonner leur poursuite. Les communautés sont dans leur droit de refuser la fracturation hydraulique !
Ajouter votre nom à la lettre que nous enverrons à Tim Grange, CEO de Lone Pine Resources.