« Notre perspective concernant le secteur manufacturier est bien différente de celle de M. Charest. Nombre d’entreprises qui ferment sont profitables, mais comme l’entrepreneur à leur tête veut simplement augmenter sa rentabilité en réduisant ses coûts de main-d’œuvre, il met fin à leurs activités et délocalise. Devant ces situations, nous appuierons les travailleurs et travailleuses qui veulent reprendre les usines sur le mode coopératif. Nous ferons de même avec les entreprises dont l’unique propriétaire songe à prendre sa retraite alors qu’il n’a pas de relève pour poursuivre son travail », souligne Françoise David, porte-parole de Québec solidaire.
« Monsieur Charest propose une vieille recette : un secteur va moins bien, subventionnons-le jusqu’à ce qu’il se relève. Ça marche parfois, ça rate souvent. Pour un seul des « champions manufacturiers » que cette stratégie réussira à créer, combien d’entreprises non viables financerons-nous ? Au lieu de mettre sur pied un fonds financiarisé, Québec solidaire investira directement et massivement dans l’efficacité énergétique, la construction de transport électrique et les énergies durables. Il s’agit non seulement de créer des dizaines de milliers d’emplois, mais aussi de transformer notre mode de vie pour qu’il soit à la hauteur des défis écologiques qui nous attendent », ajoute Amir Khadir, porte-parole de Québec solidaire.