Cette nouvelle soulève également la colère du syndicat du personnel d’une autre compagnie biopharmaceutique de la région, GSK.
« Cette annonce et la manière dont elle a été faite me laissent sans mots. Ce sont plusieurs anciens et anciennes collègues de travail qui se retrouvent sauvagement du jour au lendemain sans travail. Comment une compagnie peut-elle agir ainsi avec ses employé(e)s qui se sont donné corps et âme afin de développer cette nouvelle technologie et qui ont su relever les défis afin de faire approuver le premier vaccin COVID québécois ? Je suis de tout cœur avec eux et elles et leur souhaite la meilleure des chances pour trouver du travail rapidement », a déclaré Pascal Bolduc, président du Syndicat des employé(e)s de GSK (SCFP 3783)
Bolduc déplore également le fait que Medicago quittera le Québec avec, dans ses poches, des brevets et des technologies dont le développement a été financé avec de l’argent public. « Il est grand temps que le gouvernement exige des garanties lors de l’octroi de telles subventions à ces firmes », a ajouté M. Bolduc.
Il est important de souligner que comme il y a peu de compagnies pharmaceutiques à Québec, plusieurs ex-employé(e)s de GSK ont été embauché(e)s chez Medicago au cours des dernières années.
Fondée en 1999, Medicago, dont le siège social est à Québec, employait plus de 600 personnes dans ses installations de Québec, de Toronto et de la Caroline du Nord. Elle avait développé un vaccin contre la COVID-19 qui avait reçu le feu vert de Santé Canada en février 2022. Le processus de transition vers la commercialisation était enclenché.
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