Sylvain Marois, vice-président de la FNEEQ et responsable du Regroupement université, indique que « les profs de cégep ont fait le travail et le gouvernement décide, après coup, de ne pas verser les sommes qui avaient été convenues entre les parties. Un tel manque de respect est invraisemblable ! Si le gouvernement ne respecte pas sa signature, quel message envoie-t-on aux employeurs du Québec ? » questionne le vice-président de la FNEEQ.
Le Regroupement université offre son appui à des actions et à des moyens de pression qui seront menés par les syndicats du Regroupement cégep dans le but de forcer le gouvernement à respecter sa signature des lettres d’entente.
« Les chargées et chargés de cours sont indignés de la situation et comptent bien manifester leur soutien à leurs collègues des cégeps, entre autres, lors de la rencontre qui réunira les représentantes et les représentants de tous les syndicats de la fédération le 22 février prochain. Le gouvernement doit appliquer l’entente, telle que convenue », conclut M. Marois.