Depuis 15 ans, les réformes successives des libéraux dans le milieu de la santé ont eu des impacts négatifs sur l’accès des Québécoises et des Québécois aux soins de santé. Les coupes budgétaires ont conduit à une diminution de la qualité et de l’accès aux services de proximité. Quant à la réforme Barrette, elle a eu pour effet de concentrer l’argent et le pouvoir entre les mains des médecins, au détriment de l’ensemble des autres professionnel.les de la santé, qui souffrent d’épuisement professionnel.
« Notre système de santé n’est pas sous-financé. Il est mal financé : les services de santé de première ligne et les services sociaux sont complètement sous-financés, alors que les médecins et les compagnies pharmaceutiques sont sur-financés. Les ressources sont là, il suffit juste de mieux les allouer, en particulier vers les services de proximité et la prévention. Nous, on n’a pas peur de prendre l’argent là où il est, et de le réinvestir là où c’est nécessaire », a martelé Gabriel Nadeau-Dubois.
Québec solidaire compte replacer les CLSC en première ligne du système de santé en les rendant accessibles au public en tout temps, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Cette mesure, qui représente des investissements de 980 millions $, sera financée grâce à la mise en place de Pharma-Québec, le pôle public d’achat et de production de médicaments, qui fera épargner plus de 2,51 milliards $ par année à l’État québécois.
Avec plus de 292 points de service partout sur le territoire québécois, les CLSC constituent les services de proximité les plus étendus au Québec et permettent d’avoir accès rapidement à divers professionnel.les de la santé comme des infirmières, des travailleuses sociales ou des psychologues.
« Dans les CLSC, on fait de la prévention, de la médecine de famille ou des suivis de grossesse. On y traite aussi des soins mineurs comme l’hygiène des plaies, des prélèvements, des soins dentaires. En fait, les CLSC nous permettent de rapprocher les soins de première ligne du milieu de vie des gens et de limiter l’accès aux urgences des hôpitaux pour les vraies urgences. Les gros bobos resteront dans les urgences et les petits bobos seront traités dans les CLSC », a fait valoir Gabriel Nadeau-Dubois.
« Les CLSC ont toujours été sous-utilisés par rapport à leur potentiel. Ce sont pourtant des points de services accessibles partout au Québec, où les professionnel.les de la santé travaillent en équipe et en concertation avec les organisations de leurs milieux respectifs. Les structures sont là, il faut les utiliser. Notre programme, il est simple : remettre le financement dans les CLSC, qui sont déjà à notre disposition et qui ont fait leurs preuves », a conclu Steven Roy-Cullen.
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