« Pour être attractif, il faudrait que l’employeur mette sur la table des horaires de travail satisfaisants et des mesures concrètes pour diminuer le temps supplémentaire, ce qui n’est pas le cas actuellement dans le cadre de nos négociations locales. Nous avons jusqu’au 1er octobre prochain pour en arriver à une entente et plusieurs propositions patronales sont tout simplement inacceptables pour les professionnelles en soins du Bas-Saint-Laurent », a mentionné la présidente du syndicat.
Au nombre des revendications du syndicat, mentionnons la mise en place d’équipes adaptées aux besoins des patient-e-s pour que les professionnelles en soins puissent offrir des soins de qualité et sécuritaires, et la stabilité des postes permettant d’augmenter la disponibilité des professionnelles en soins tout en agissant sur la précarité d’emploi. « Depuis des mois, nous recevons des témoignages de nos membres qui font état de la surcharge et de la lourdeur du travail qui les empêche d’exercer leur plein champ de compétences et d’assurer un niveau de soins auquel la population est pourtant en droit de s’attendre », a indiqué madame Soucy.
Le candidat dans la circonscription de Rimouski, Harold LeBel, s’est dit sensible aux revendications des professionnelles en soins, notamment en ce qui a trait au maintien et à l’amélioration des services dans la région et à l’octroi de meilleures conditions de travail afin que le réseau de la santé soit plus attractif. Il est également d’avis qu’il faudrait baisser les ratios professionnelles en soins/patient-e-s, l’une des priorités de la FIQ dans le cadre de la présente campagne électorale.
Le syndicat a produit le Livre noir de la qualité et de la sécurité des soins du Bas-Saint-Laurent qui témoigne du quotidien des professionnelles en soins dans les différentes installations du Bas-Saint-Laurent et qui démontre clairement qu’elles sont à bout de souffle et épuisées.
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