La CPRP craint que le dépôt du rapport en pleine campagne électorale provinciale vienne diluer la portée de celui-ci. Pour Benoit Lauzon, porte-parole de la Commission populaire « Déposer le rapport en pleine campagne électorale, c’est donner la possibilité au gouvernement de noyer le poisson dans l’eau, et le faire la veille du 1er avril, c’est confirmer que la Commission Ménard est une mauvaise blague ».
Pour la CPRP, la Commission spéciale d’examen des événements du printemps 2012, a été initiée d’une part pour faire taire les demandes d’enquête indépendante du travail policier, et d’autre part afin de faire dévier l’attention de la brutalité policière et de la diriger vers les actions des manifestants et manifestantes, qualifié-e-s de « fauteurs de trouble » par le commissaire Bernard Grenier.
L’organisation d’une Commission sur nos propres bases se révèle d’autant plus pertinente. À partir de juin 2014, la Commission tiendra des audiences publiques dans 6 villes du Québec afin de recueillir des témoignages et des mémoires concernant la répression politique au Québec depuis 1990. Aux termes des audiences, il sera produit un rapport contenant une analyse transversale de la répression politique.
Pour visionner le vidéo de la CPRP https://www.youtube.com/watch?v=EhCP-dB0kAI
Pour plus d’informations sur la CPRP commissionpopulairesurlarepressionpolitique.wordpress.com