« Jusqu’à maintenant, seul Québec solidaire s’est engagé à renforcer les dispositions anti-briseurs de grève, et nous saluons cette position, a poursuivi le président de la CSN. Les travailleuses et les travailleurs du Québec souhaitent que le Code s’adapte aux nouvelles réalités et que ses carences cessent de servir les employeurs lors des grèves et des lock-out, qui tentent de casser la mobilisation syndicale. »
Au quotidien de Québec, hier, le chef du PLQ a promis que « l’examen de la loi sur les briseurs de grève aura lieu et qu’il fera partie intégrante d’un exercice plus large portant sur le Code » lit-on dans Le Soleil. « C’est bien, mais nettement insuffisant, a indiqué Jacques Létourneau. Philippe Couillard doit donner l’assurance que l’esprit et la lettre de ces dispositions votées en 1977 seront pleinement respectés pour rééquilibrer un rapport de force qui favorise nettement les patrons au détriment des travailleurs lors de conflits de travail. »
Samedi dernier, la chef du Parti québécois, Pauline Marois, a aussi fait des annonces concernant les lois du travail qui ont été saluées par la CSN. Cependant, elle a indiqué qu’elle n’avait pas l’intention pour le moment de modifier ces dispositions du Code du travail, se contentant au mieux de consulter à ce sujet.
À une semaine de l’échéance électorale, la CSN espère toujours voir les lois du travail, incluant le relèvement des normes du travail et du salaire minimum, qui font partie du quotidien des bas salariés, occuper une plus grande place dans les engagements des partis.