Nous proposons aux Québécoises et aux Québécois un projet audacieux et plus respectueux de l’environnement : celui de sortir le plus vite possible du pétrole afin que notre nation soit à l’avant-garde en matière de développement d’énergies vertes.
Le Québec possède tous les atouts pour créer des milliers d’emplois dans ce domaine en plus de devenir un leader en matière d’environnement. Grâce d’abord à l’hydroélectricité dont les surplus offrent des possibilités sans précédent, notamment pour l’électrification de nos transports en commun ; grâce à nos savoirs techniques avancés en matière de géothermie, d’éolien et de solaire ; et enfin grâce à la mise sur pied d’un vaste plan d’économies d’énergie.
Malheureusement, les trois vieux partis s’entendent sur l’exploitation du pétrole. Une unanimité suspecte alors que le plus grand défi de notre siècle est celui de la réduction des gaz à effets de serre. Leur choix entraînera une dépendance croissante de notre économie au pétrole. Un autre désavantage ? Augmenter le prix du dollar canadien au détriment de notre industrie manufacturière, créatrice d’emploi.
Environnement et exploitation pétrolière : un mariage impossible
Le gouvernement est en accord avec l’inversion de pipelines qui apporteraient ici du pétrole issu des sables bitumineux. Ce pétrole est le plus polluant au monde ! Aux Etats-Unis, où les projets de pipelines soulèvent des passions, des gouvernements et de vastes mouvements citoyens, écologistes et autochtones ont refusé d’être les porteurs d’eau de l’industrie pétrolière.
Nos gouvernements doivent privilégier la protection de nos terres agricoles et de nos rivières au lieu de prendre le risque de les exposer à des oléoducs qui connaissent des déversements récurrents.
À la suite des tristes événements de Lac-Mégantic, Enbridge et Transcanada nous ont affirmé que le transport par pipeline était plus sécuritaire que le transport ferroviaire. Les chiffres sont pourtant saisissants : entre 1999 et 2010, il y a eu 804 déversements qui ont répandu 25,7 millions de litres d’hydrocarbures sur le tracé du seul pipeline d’Enbridge.
Afin de faire de la lutte aux changements climatiques une priorité, le gouvernement péquiste doit dès maintenant entamer l’abandon du pétrole en tant que combustible. Québec solidaire lui propose une vision cohérente et réaliste : un pays indépendant en matière énergétique. Un pays avec une économie créatrice d’emplois dans les régions grâce aux énergies vertes. Un pays qui permettra de préserver nos terres, nos lacs et nos rivières pour les générations futures.