« Il n’est plus question de gruger nos terres agricoles et nos forêts. Si on veut continuer d’être aussi fiers de la faune et de la flore québécoises, il faut les protéger adéquatement ! En mettant fin à l’étalement urbain et en multipliant les aires protégées, le Québec peut préserver le territoire et protéger les animaux menacés », défend Alejandra Zaga Mendez, responsable solidaire en matière d’environnement.
Si le Québec veut être pris au sérieux dans la lutte aux changements climatiques et la protection de la biodiversité, il faut arrêter l’étalement urbain. L’objectif du gouvernement doit passer à zéro perte nette de milieux naturels, forestiers et agricoles. Alors que l’étalement urbain est actuellement le principal problème environnemental au Québec, il faut s’y attaquer de front. Destruction de terres agricoles, alourdissement du bilan carbone en transport, menaces à des animaux en voie de disparition sont toutes des conséquences qu’on peut attribuer à l’étalement urbain.
« Protéger notre territoire, ça veut également dire protéger les animaux qui y habitent. Si on arrête d’envahir leurs milieux de vie, on va assurer la survie de plusieurs espèces en danger », souligne la députée solidaire. « C’est le cas pour le papillon monarque, la rainette faux-grillon et le caribou forestier, par exemple ! »
Protéger la rivière Magpie
Nombreux sont les projets d’aires protégées qui dorment sur les bureaux de la CAQ. Le gouvernement caquiste doit répondre présent pour la protection de la nature québécoise, entre autres, en protégeant la rivière Magpie, où les gens de la Côte-Nord se battent pour la préservation de ce joyau depuis 15 ans :
« La rivière Magpie, c’est une des dernières rivières sauvages au Québec et une des plus belles rivières au monde ! Quand les communautés entendent le premier ministre parler de nouveaux barrages, l’inquiétude prend le dessus. Depuis 2015, il y a un projet d’aire protégée pour la Magpie et c’est un projet qui est prêt à être adopté, il est sur la table du ministre. On ne peut plus attendre, il faut écarter toutes menaces à ce bijou de notre patrimoine naturel », dit Alejandra Zaga Mendez, députée de Verdun.
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