Elle l’à expliqué au cours d’une conférence de presse vendredi hors du Capitole : « J’ai des préoccupations. C’est pour cela que je dis que nos enjeux ne sont pas que de droite ou de gauche mais bien d’en haut et d’en bas. Je suis préoccupée par l’attribution de la présidence sénatoriale simplement parce que je ne crois pas que nous devrions être financés.es par les industries que nous sommes sensés.es réguler et pour lesquelles nous sommes appelés.es à légiférer ».
Elle a ajouté que la vaste majorité de la population est convaincue que les législateurs.trices ne devraient pas recevoir d’argent des industries qu’il leur faut réguler. De continuer cette pratique contribue à les éloigner de leur base et les confine à Washington. « Mais, à Washington, c’est une opinion controversée. Je ne crois qu’il s’agisse d’un enjeu qui ne concerne que les Partis. Il est vraiment question d’indépendance, d’un enjeu d’objectivité dans notre législation » ajout-t-elle.
Joe Manchin est en bonne position pour prendre cette fonction dans ce comité. Elle était occupée jusqu’à maintenant par Mme Maria Cantwell représentante démocrate de Washington. Les libéraux et les groupes environnementaux sont horrifiés par la perspective et réclament « n’importe qui sauf J. Manchin » à ce poste, rapportait Politico cette semaine. Les Démocrates conservateurs avaient aussi voté en faveur du maintient de Scott Pruitt à la direction de l’Agence de protection de l’environnement. Il avait pourtant publié durant la campagne électorale de 2010 une annonce dans laquelle il étalait une copie malicieuse du projet de loi des Démocrates sur le contrôle des émissions de gaz à effet de serre. Selon OpenSecrets.org, pour sa réélection de cette année, le Sénateur Manchin aurait reçu 156,240$ des gazières et de pétrolières. Il rapporte aussi recevoir annuellement, des revenus de Enersystems.Inc une compagnie de courtage du charbon qu’il a aidée à diriger avant son entrée en politique. Cela apparait dans sa déclaration financière au Sénat.
La conférence de presse de vendredi regroupait presque une douzaine de membres et de membres élus.es et Sunrise, une organisation environnementale dirigée par de jeunes gens qui se sont ralliés.es derrière le « Green New Deal ». Cette proposition créerait un Comité de haut niveau à la Chambre avec un mandat de développement d’un plan complet pour s’attaquer aux changements climatiques avec une garantie des emplois.
Au cours des 3 dernières semaines, 18 membres (de la Chambre) ont signé cette proposition selon Sunrise. La représentante élue, Ayanna Pressly, démocrate du Massachusetts, s’est jointe à ses collègues en insistant sur l’importance de la création de ce comité : « Lutter pour le Green New Deal n’est pas une lutte que pour les ressources naturelles et les emplois. C’est surtout une lutte pour les ressources les plus précieuses : les gens, les familles, les enfants et notre avenir. C’est passer à 100% d’énergies renouvelables et à l’élimination des gaz à effet de serre. C’est assurer les populations côtières qu’elles auront les ressources et les moyens pour construire des infrastructures qui les protégeront de la montée de la mer , de faire face aux pires désastres naturels et de minimiser les effets des températures extrêmes ».
Un message, un commentaire ?