« L’objectif annoncé de cette mesure, c’est de faciliter les dénonciations. Il nous apparaît évident ce matin que de tomber sur une boîte vocale n’a rien de facilitant et n’apporte, dans les faits, aucun soutien immédiat. Peu importe qui prend le téléphone pour dénoncer, cette personne doit pouvoir recevoir une assistance rapide et directe pour la guider dès les premiers instants du processus qui s’enclenche. C’est fondamental. Sinon, ce n’est qu’une façade qui risque plutôt d’alimenter le cynisme. Et ce n’est vraiment pas le message à envoyer aux victimes, qui font preuve de beaucoup de courage », de déclarer le président de la CSQ, Éric Gingras.
« La violence sous toutes ses formes, ça doit être tolérance zéro ! Et ça inclut évidemment les violences et les inconduites sexuelles. Quand on parle du fait qu’on a socialement des responsabilités à prendre, chaque geste compte. Et le démarrage à la hâte de cette ligne de dénonciation place les victimes devant un dédale administratif, et ce n’est pas acceptable. »
La CSQ demande au ministère de l’Éducation de mettre en place un plan d’action pour s’assurer de rectifier la situation rapidement.
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