Les personnes enseignantes, toujours déterminées et mobilisées après 10 jours de grève générale illimitée (GGI), la poursuivent en maintenant leurs demandes sur la composition de la classe, l’allègement de leur tâche et leur autonomie professionnelle.
« Le combat que nous menons actuellement vise à améliorer de façon significative et durable les conditions d’enseignement des profs et les conditions d’apprentissage des élèves jeunes et adultes pour que l’école publique québécoise puisse offrir des services de qualité, et ce, dans des conditions propices à l’instruction. C’est de cette façon que le Québec pourra maintenir les enseignantes et enseignants dans les classes, et ce, jusqu’à la fin de leur carrière. C’est aussi ce qui permettra d’attirer des jeunes dans cette profession qui subit une pénurie sans précédent. Notre prochaine convention collective doit modifier de façon substantielle notre quotidien et celui de nos élèves, qui sont au cœur de nos préoccupations », a déclaré Mélanie Hubert, présidente de la FAE.
La nouvelle contre-offre sera déposée à la partie patronale dès que possible afin de relancer la négociation et de se rapprocher d’un règlement.
« La mobilisation des profs devant les établissements scolaires est exemplaire et inspirante pour l’équipe de négociation de la FAE, tout comme la solidarité des Québécoises et Québécois dans la défense de l’école publique. Nous sommes très reconnaissants des appuis qui nous sont témoignés, que ce soit par la distribution de café et de nourriture sur les lignes de piquetage, les dons financiers aux enseignantes et enseignants en situation de précarité, l’organisation de chaînes humaines autour des établissements, la souplesse des employeurs envers les parents de nos élèves et la générosité et les rabais offerts par les commerçants », a souligné Madame Hubert.
Par ailleurs, en après-midi, le gouvernement a déposé une nouvelle offre salariale à la FAE de 12,7 % sur 5 ans. « Il y a loin de la coupe aux lèvres, réagit madame Hubert. L’écart demeure important entre cette nouvelle offre et notre demande d’obtenir entre 4 % ou l’IPC par année civile.
Comme nous demandons également des correctifs à notre échelle salariale (moyenne canadienne, nombre d’échelons et écart interéchelon), nous évaluerons les propositions patronales dans leur globalité ».
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