« Le gouvernement bouge enfin et en ce sens, les négociations progressent, mais trop tranquillement. Toutefois, cette offre demeure largement insuffisante. Elle couvre à peine l’inflation. En plus, le gouvernement continue de nous dire que cette offre est totalement conditionnelle à plus de « flexibilité » et de « souplesse » pour envoyer n’importe qui, n’importe où, n’importe quand, n’importe comment. Ça ne passe simplement pas », explique Julie Bouchard, présidente de la FIQ.
Dans les faits, cette offre demeure une proposition d’appauvrissement des professionnelles en soins. Le gouvernement oublie volontairement l’inflation non couverte de l’année 2022, de 6,6 %. Si on intègre également le retrait de la prime FIQ de 3,5 %, il ne reste presque rien, soit 2,6 % sur 5 ans. C’est pourquoi on maintient notre grève de la semaine prochaine.
Toujours loin des offres aux policiers et de l’augmentation aux députés
La FIQ tient à souligner que l’offre actuelle du gouvernement est bien en deçà de l’offre qu’il a faite aux policiers (21 %) et de l’augmentation votée aux députés (30 %).
« Comment se fait-il que l’offre aux employé-e-s du secteur public, principalement des femmes, soit aussi basse par rapport à celle des policiers ou des députés ? Aurait-il fait cette offre à une profession masculine ? Je ne le crois pas, » conclut Julie Bouchard.
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