Notant que les bonnes intentions ne suffisent pas pour construire un projet national, les associations signataires ont relevé une série d’abus qui ont accompagné les mesures exceptionnelles annoncées depuis le 25 juillet par le président de la République, Kaïs Saïed.
Elles ont évoqué, à ce titre, les interdictions de voyage imposées à certains hommes d’affaires, députés et personnalités, la nomination au ministère de l’Intérieur de hauts cadres poursuivis en justice pour torture et violence, les restrictions d’accès à l’information en référence au flou qui entoure les assignations à résidence de certaines personnalités.
Les organisations signataires ont mis en garde, par ailleurs, contre l’absence d’un contenu médiatique pluriel et la diabolisation des avis contraires sur les réseaux sociaux.
Elles ont, également, rappelé l’importance de coordination et de concertation avec les partenaires internationaux de la Tunisie au sujet de la protection des droits et libertés sans que cela ne porte atteinte à la souveraineté du pays.
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