Alors que le Chili est depuis plus d’une semaine, le théâtre de manifestations populaires grandissantes pour dénoncer la hausse du coût de la vie et des transports.
Alors que les jeunes étudiants du secondaire se sont organisés collectivement pour occuper le métro de Santiago et ne plus le payer.
Alors que de gigantesques concerts de casseroles dans les quartiers populaires et de classes moyennes ont commencé à se faire entendre à l’échelle nationale pour dénoncer les coupures dans l’éducation et la santé, les misérables retraites ainsi que les transferts de ressources publiques vers de grands consortiums toujours plus riches.
Alors donc que le peuple chilien fait partout entendre son mécontentement, le gouvernement conservateur et néolibéral de Sebastian Pinera n’a rien trouvé de mieux que d’opter pour la répression et la criminalisation de ces mobilisations et manifestations.
Il a déclaré pour 15 jours l’État d’urgence pour la région métropolitaine de Santiago et plusieurs grandes villes du Chili. Il a décrété le couvre-feu entre 19 heures et 7 heures du matin. Et fait descendre la police et l’armée dans la rue, responsable désormais du maintien de l’ordre sous la gouverne du général Iturriaga del Campo, un homme réputé pour sa dureté et sa fidélité au régime du général Pinochet. De quoi évoquer, pour beaucoup de Chiliens les tragiques souvenirs de la dictature militaire de 73. Et exacerber toutes les tensions et gestes désespérés.
Depuis Québec, où nous suivons avec inquiétude ces événements (alors que 10 000 militaires occupent Santiago, 42 personnes sont mortes, 121 personnes disparues, 12 femmes violées par les forces armées, 84 personnes blessées par arme à feu et 1465 personnes ont été arrêtées), nous dénonçons le silence ou la désinformation d’une grande partie des médias.
Nous demandons la cessation immédiate de l’État d’urgence, nous exigeons le retrait de l’armée de l’espace public et la fin des violences policières. Nous appelons à la solidarité avec le peuple chilien.}}}
Les personnes et les organisations qui signent ici :
– La CASA Latino-Américaine de Québec
– Comité de femmes immigrantes du Centre de femmes Basse-Ville
– Regroupement des groupes de femmes de la région de la Capitale-Nationale (Portneuf-QuébecCharlevoix)
– Coalition régionale de Québec de la Marche mondiale des femmes
– Cecilia Valdebenito, anthropologue, militante féministe.
– Emilia Castro, militante féministe.
– Maria Rodriguez, militante féministe, étudiante à l’Université Laval.
– Élisabeth Germain, militante féministe.
– Paul Ouellet
– Andrés Fontecilla, Député de Laurier-Dorion à l’Assemblée nationale du Québec
– Antoine Casgrain, PhD en études urbaines
– Jean Pierre Roy Valdebenito, infirmier
– Victor Ramos, Anthropologue
– Martina Chavez, Ethnosociologue, militante de Droits Humains. Ex Prisonnière politique
– Lucie Gosselin, Anthropologue et coordonnatrice d’un centre de femmes
– Penelope Guay, Maison Missinak
– Emilie Fremont Cloutier, Animatrice sociale
– Lorena Suelves, militante du comité de femmes immigrantes, CFBV
– Iris Hermon, Citoyenne solidaire du peuple chilien
– Marie-Helene Deshaies, Chargée de cours et travailleuse communautaire
– Gabrielle Bouchard, Présidente — Fédération des femmes du Québec
– Valérie Plante Levesque, géographe, militante féministe
– Clarissa Rebouças, Réalisatrice, militante féministe
– Yves Carrier, Carrefour d’animation et de participation à un monde ouvert
– Bianca Cordero, militante féministe
– Marie-Edith Dufresne, Agronome
– Juan Gonzalez
– Mayté Martinez, militante féministe
– Diane Courchesne, militante féministe
– Marie-Elisa Fortin, Travailleuse sociale
– Rosamaria Sandoval, retraitée
– Pierre Mouterde, Sociologue
– Guitté Hartog, Ph.D.
– Oscar Lopez, trabajador y empresario
– Sylvain Marois, Chargé de cours et militant syndical
– Inès Suarez
– Suzanne Casgrain
– Sabina Acosta
– Chantale Raymond
– Mélodie Paré
– Gauthier Robin
– Florence Thériault
– Maria Dionizio
– Grace Valdebenito Roy
– Nicole Boucher
– Laurianne Sylvestre
– Julie Pinel
– Ted Mclaren
– Alexandre Contant
– Kim Vincent
– Annie Morin
– Melissa Côté
– Marie-Eve Rancourt
– Chantal Charron
– Jacinthe Marcheseseault
– Élisabeth Cyr
– Véronique Tessier
– Gabriel Côté
– Renee Binette
– France Jolicoeur
– Sylvie Majeau
– Nicolas Fournier
– Chantal Locat
– Isabelle Daigle
– Yvon Brault
– Johanne Gagnon
– Sébastien Bouchard
– Line Bouchard, féministe
– Louis Bertrand, Citoyen
– François G. Couillard
– Isabelle Dumont
– Johanne Mary Mc Cool
– Samuel-Olivier Roy Lopez
– Aldo Miguel Paolinelli
– Nancy Girard
– Natalia D’Agnese
– Veronica Crespo
– Bärbel Reinke
– Amélie Gadbois
– Annie Labrecque
– Marie-Andrée Gauthier
– Ariadna Rodriguez
– Danielle Lambert
– Patrice Lemieux Breton
– François Ouellet Castro
– Jocelyne Fortier
– Chantal Sanscartier
– Jean-Noël Grenier
– Élaine Giroux
– Monique Voisine
– Caroline Tremblay
– Maria-Inès Reyes-Argote
– Serge Pitre
– Sébastien Grenier
– Marie Dechêne
– Françoise Chikhaoui
– Nancy Daviault
– Shantal Thibeault
– Julie-Eve Proulx
– Hélène Bilodeau
– Héloïse Varin
– Frederick Dagenais
– Lucie Villeneuve
– Sylvie Vallieres
– Alicia Rodriguez Sanchez
– Karen Messing
– Joanne Boutet
– Marielle Bouchard
– Simon Viviers
– Richard Locas
– Maxime Dumais
– René del Villar
– Patricia Dionne
– René Andre Hervieux
– Marie-Noëlle Béland
– Nicole Nafon
– Genevie Baril-Gingras
– Claire Thériault
– Carolina Zabala
– Manuel Guzman
– Québec, le 22 octobre 2019
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