Actions surprises partout au Québec
À l’appel de L’R, les centres de femmes organisent des actions politiques en Abitibi-Témiscamingue, dans le Bas-St-Laurent, dans la Capitale-Nationale, dans le Centre-du-Québec, sur la Côte-Nord, en Estrie, en Gaspésie, aux Îles-de-la-Madeleine, dans Lanaudière, dans les Laurentides, à Laval, en Mauricie, en Montérégie, à Montréal, dans le Nord-du-Québec, au Saguenay - Lac-St-Jean et en Outaouais.
Je me souviens… votons pour la justice sociale !
Les centres de femmes se souviennent… Les coupures dans les services publics et sociaux ont fait mal et les impacts perdurent encore aujourd’hui ! Les politiques d’austérité et le néolibéralisme mettent à mal notre « filet social » et fragilisent de plus en plus les conditions de vie de la population. Les impacts des politiques d’austérité sont nettement marqués chez les femmes qui sont à la fois utilisatrices (la porte d’entrée) ET travailleuses des milieux fortement touchés par les coupures (santé/éducation/services de garde/services publics, etc.). L’emploi féminin est, de fait, concentré dans les domaines de l’éducation, des soins aux personnes, de la vente et des services et du soutien administratif. Ce sont les secteurs d’emploi principalement ciblés par les mesures d’austérité depuis les dernières années. Parmi les impacts des politiques d’austérité, il est important de tenir compte aussi de l’appauvrissement causé par les hausses de tarifs reliées à des besoins essentiels (hydro-électricité, loyer, épicerie, etc.), qui contribuent à la pauvreté de plusieurs femmes.
Des promesses
Suite à la période d’austérité, aux coupures massives, il y a eu un surplus record ! 4 milliards en 2016-2017 (http://nonauxhausses.org/viserlajusticesociale/). Déjà, en cette période électorale, nous entendons les échos de promesse de baisses d’impôts. Un beau cadeau empoisonné puisque ces dites baisses d’impôts diminueront considérablement les montants nécessaires pour réinvestir dans les services publics, dans notre « filet social ». C’est avec ces impôts que nous pouvons assurer, entre autres, un réinvestissement pour que toutes et tous puissent vivre décemment. Actuellement plus préoccupé par son opération séduction, le parti au pouvoir nous jette de la poudre aux yeux en promettant des « bonbons » qui ne seront malheureusement pas à la hauteur des dégâts causés par les années d’austérité et de coupures. Nous connaissons le cycle de cette violence gouvernementale et disons non ! Non aux fleurs, parce que nous savons que le pot suivra ! Non, aux promesses qui laissent pour compte les femmes, les populations les plus vulnérables, qui favorisent les mieux nantis et qui mettent en danger le « filet social » que nous nous sommes donné après des années de luttes !
Réinvestissons dans les services publics
L’R des centres de femmes du Québec demande au gouvernement provincial de réinvestir massivement dans les services publics, de manière à répondre aux besoins réels de la population. Le regroupement exige une plus grande accessibilité aux services publics et un réel plan de lutte pour l’élimination de la pauvreté. Il est grand temps de reconstruire le « filet social »… La répartition de la richesse doit prévaloir sur les impératifs dictés par la seule logique du marché. N’oublions pas que le Québec s’est engagé au Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC), « à respecter les droits économiques, sociaux et culturels, dont le droit à un revenu suffisant, le droit à l’éducation, le droit à la santé1 ». Parce qu’il est impératif de remettre l’humain au centre de nos préoccupations sociétales, lors des élections, les centres de femmes voteront pour la justice sociale !
1 Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics, outils de la campagne : Viser la justice sociale : récupérer notre trésor collectif, http://nonauxhausses.org/viserlajusticesociale , p.13.
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