À la suite d’une décision prise par les travailleuses et les travailleurs en assemblée générale le 15 mars, les représentantes du syndicat ont donné une dernière chance à l’employeur en lui présentant une offre finale globale le 9 avril dernier. « Nous avons tenté de nous rapprocher le plus possible des offres patronales, tout en respectant nos demandes minimales. Ce que nous réclamons est extrêmement raisonnable, mais l’employeur ne veut rien entendre », lance Lyne Tanguay, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs des centres d’hébergement privés de l’Estrie et préposée aux résidents au Manoir Sherbrooke.
Denis Beaudin, président du Conseil central de l’Estrie (CCSNE-CSN), a tenu à réitérer, une fois de plus, son appui aux employé-es en conflit. « Devant ce patron irrespectueux et plein aux as, elles refusent de s’appauvrir. Je leur lève mon chapeau. La CSN sera là, à leurs côtés, tant qu’il le faudra ».
Sur la ligne de piquetage ce matin, les employé-es du Manoir Sherbrooke se sont dit déterminés à ne pas retourner au travail tant et aussi longtemps qu’il n’y aura pas une entente satisfaisante sur la table. « Nous ne demandons pas la lune ; nous voulons simplement que l’employeur reconnaisse à sa juste valeur le travail que nous effectuons au quotidien, auprès des résidents et résidentes », conclut Lyne Tanguay.
Un message, un commentaire ?