Réagissant aux révélations de l’émission Enquête sur le travail de Renaud Lachance dans la rédaction du rapport de la Commission Charbonneau, Amir Khadir avance « qu’il faut maintenant écarter la dissidence du Commissaire Lachance qui a créé beaucoup de doutes et d’ambiguïté dans le travail patient et colossal de la CEIC en plus de saboter le rapport qui en a découlé. Paradoxalement, le discrédit jeté par les révélations de l’émission Enquête de Radio-Canada sur la position de M. Lachance, clarifie le rapport de la Commission et renforce la position univoque et tranchée de la juge Charbonneau qui n’a pas hésité à établir un lien entre l’octroi des contrats publics et le financement des partis politiques. »
« Ça me fait de la peine pour un homme dont j’estimais beaucoup le travail comme Vérificateur général, mais la dissidence de M. Lachance est complètement discréditée. J’espère que ce n’était pas son intention, mais le drame de M. Lachance est que si quelqu’un avait voulu saboter sciemment la Commission d’enquête sur la corruption, il aurait agit exactement de la même façon que lui », se désole Amir Khadir.
Québec solidaire juge qu’il est plus que jamais nécessaire de poursuivre l’étude des faits et de continuer à éclairer les zones d’ombres qui persistent. Amir Khadir a réclamé au lendemain du dépôt du rapport Charbonneau qu’une commission parlementaire entende les ministres à 100 000 $ du Parti libéral et d’autres personnes qui ont joué un rôle clé dans ce scandale de corruption comme le grand argentier du PLQ, Marc Bibeau, qui n’a pas été entendu devant la commission Charbonneau.
