« Il a été démontré à maintes reprises que SNC-Lavalin avait organisé un stratagème de prête-noms pour financer le PLQ et le PQ à la hauteur de plusieurs centaines de milliers de dollars. Le DGEQ a même poursuivi un ancien dirigeant de la firme d’ingénieurs, Yves Cadotte, pour avoir remis 237 000$ à ces deux partis. Pourtant, le même DGEQ confirme aujourd’hui que ces formations politiques n’ont toujours par remboursé un sou. Quand remettront-ils l’argent acquis illégalement ? » demande le député solidaire.
Parmi les quatre partis représentés à l’Assemblée nationale, il n’y a que Québec solidaire qui n’a jamais bénéficié de financement illégal. La Coalition avenir Québec a aussi bénéficié d’argent sale à l’époque de l’ADQ, mais elle a au moins commencé à le retourner, contrairement au PLQ et au PQ qui continuent de faire campagne avec cet argent acquis illégalement.
« Les immenses sommes d’argent obtenues par les stratagèmes des prête-noms et autres processus frauduleux sont toujours dans les mains du parti au pouvoir et de l’opposition officielle. Le PLQ et le PQ s’apprêtent encore à mener leurs campagnes dans les prochaines élections partielles avec de l’argent sale. On pourrait croire à un début de réhabilitation éthique si le PLQ et le PQ procédaient au remboursement avant le déclenchement des partielles plutôt que de continuer à bénéficier d’un avantage obtenu par fraude. Alors que Philippe Couillard clame que son Parti libéral a maintenant les mains propres, force est de constater que le ménage n’a jamais été fait depuis l’ère de Jean Charest », conclut M. Khadir.