La présidente de la CSQ, Louise Chabot, tient à souligner les annonces significatives faites au cours des derniers jours par le premier ministre Justin Trudeau afin de renouer les liens de confiance avec les Premières Nations. « J’applaudis particulièrement la décision de lancer dès maintenant une consultation auprès des familles et des proches des 1 200 femmes autochtones disparues ou assassinées au cours des 30 dernières années », déclare Louise Chabot.
Pour sa part, la présidente du SEFAQ-CSQ, Joanne Ottereyes, soutient que « cette première étape va mener à une commission d’enquête publique, attendue depuis longtemps, et pour laquelle il est essentiel que les familles et les proches des victimes soient au cœur de la démarche ».
Un drame enfin reconnu
Louise Chabot rappelle que la CSQ a joint sa voix aux nombreuses autres, dont celles de la Fédération des femmes autochtones du Québec et de la Fédération des femmes du Québec, qui se sont fait entendre au cours des dernières années pour exiger du gouvernement fédéral qu’il agisse dans ce dossier. « Le déni de la gravité de la situation par le gouvernement précédent était inexplicable et totalement déplorable. Nous avons été nombreux à partager la douleur ressentie par les communautés autochtones face à ce drame épouvantable et à l’indifférence d’Ottawa », de confier la présidente de la Centrale.
Des actions bénéfiques en éducation
Par ailleurs, cette dernière tient également à mettre en évidence les autres actions que compte entreprendre le gouvernement Trudeau à l’égard des Nations autochtones. « La CSQ est profondément convaincue que l’éducation est au cœur de l’épanouissement et du développement d’un peuple. C’est pourquoi l’annonce, par M. Trudeau, d’investissements majeurs en éducation pour les Premières Nations nous apparaît comme un grand pas vers l’avant. »
De son côté, le président de l’AENQ-CSQ, Larry Imbeault, affirme que « l’histoire nous enseigne que l’éducation a toujours été le meilleur outil pour contrer les maux d’une société et qu’elle est largement plus efficace que la répression de quelque forme que ce soit. Ce changement d’attitude à Ottawa portera certainement des fruits plus prometteurs pour l’avenir des communautés autochtones. »
Même réaction positive pour la présidente de la FPPE-CSQ, Johanne Pomerleau, dont les membres connaissent l’importance d’assurer aux élèves tout le soutien professionnel dont ils ont besoin pour réussir à l’école. « Soutenir l’éducation, c’est aussi permettre aux élèves ayant des besoins particuliers de recevoir de l’aide de professionnelles et professionnels. Une augmentation des budgets en éducation pour les autochtones devrait donc faciliter l’accès à une telle aide si essentielle à plusieurs jeunes », mentionne Johanne Pomerleau.
Un engagement ferme prometteur pour l’avenir
Finalement, la présidente de la CSQ salue également la décision du nouveau premier ministre de mettre en place les actions recommandées par la Commission de vérité et réconciliation du Canada.
« Cette annonce confirme la bonne foi du premier ministre dans sa volonté de traiter les Premières Nations sur un pied d’égalité, attitude qui a grandement manqué au cours des dernières années. Une annonce renforcée par son engagement à revoir toutes les lois autochtones décrétées par l’ancien gouvernement, quitte à abolir celles qui sont nuisibles aux droits et intérêts des peuples et femmes autochtones », conclut la leader syndicale.