Nous venons d’être informé qu’il y aura une rencontre ce dimanche 2 mai 2021 (à 13 h.) entre le gouvernement du Québec et les présidentEs de cinq organisations syndicales suivantes : APTS, CSN, CSQ, FIQ et FTQ. Du côté de l’État patron, outre le premier ministre, doivent y assister la présidente du Conseil du trésor et la négociatrice en chef du Secrétariat du Conseil du trésor. Au menu : probablement l’état de la négociation dans les secteurs public et parapublic. Spéculons un peu : il serait hautement improbable que la rencontre dominicale serve à préparer les voix des participantEs à chanter en harmonie et à l’unisson l’hymne officiel des travailleuses et des travailleurs : l’Internationale. Il est même question d’une conférence de presse du premier ministre la journée même à 14h30. Le SFPQ et le SPGQ ne semblent pas, au moment où nous écrivons ces lignes, avoir reçu d’invitation à se joindre aux autres membres de cette auguste assemblée. Puisque « toute chose a une fin » et qu’il y a, en cette fin du mois d’avril, une organisation syndicale qui a convenu d’une entente de principe globale avec le gouvernement, se pourrait-il que François Legault annonce que l’heure des échéances dans les négociations des secteurs public et parapublic est arrivée ? Du côté syndical, nous savons que les membres de certains comités de négociation seront en stand by, selon l’expression consacrée, le lendemain de la Fête internationale des travailleuses et des travailleurs.
Rappel historique : c’est le 2 mai 1933 qu’Adolph Hitler a écrasé les syndicats libres en Allemagne. Empressons-nous de préciser qu’il n’y a aucune comparaison entre Adolf Hitler et François Legault. Par contre, si jamais ce dernier annonce l’imposition d’un décret ou l’adoption d’une loi spéciale, nous saurons que ces deux leaders politiques ont en commun la haine des droits syndicaux.
Yvan Perrier
30 avril 2021
15h30
yvan_perrier@hotmail.com
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