« Le ministre de l’Environnement a déjà annoncé son intention d’encadrer l’utilisation du gaz naturel dans le secteur des bâtiments, en priorité pour les bâtiments neufs. Il doit maintenant passer de la parole aux actes pour accélérer la décarbonation des bâtiments. Les acteurs du bâtiment ont l’expertise et ils sont prêts à mettre l’épaule à la roue, mais ils attendent que les signaux soient au vert. Les bâtiments neufs doivent devenir exemplaires, il n’est tout simplement plus nécessaire de les raccorder au réseau gazier », déclare Christian Savard, directeur général de Vivre en Ville.
Tel qu’exprimé lors de la présentation de son mémoire en consultation particulière sur le projet de loi 41, Vivre en Ville rappelle par ailleurs l’importance de préserver le pouvoir d’agir des municipalités en environnement afin de leur permettre d’établir des normes locales de performance environnementale plus ambitieuses que les normes minimales, en cohérence avec les cibles de réduction des GES et de consommation d’énergie.
« Nous saluons la modification du projet de loi qui va permettre aux villes d’établir des normes plus ambitieuses que les normes édictées à l’échelle nationale, mais nous nous inquiétons du droit de veto qui sera octroyé au ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie. Il nous apparaît contre-productif, en contexte de crise climatique, de mettre des bâtons dans les roues des municipalités qui souhaitent faire preuve d’ambition en matière de performance environnementale et énergétique, d’autant plus que des dizaines de municipalités ont démontré qu’elles étaient prêtes à agir, et à le faire de manière efficace », affirme Christian Savard.
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