Les scientifiques du GIEC concluent que la hausse de la température moyenne pourrait atteindre 4,8°C d’ici la fin du siècle et que les évènements climatiques extrêmes se multiplieront en raison de la production toujours croissante de GES à l’échelle planétaire.
Dire non à Enbridge
Pour Amir Khadir, le premier geste à poser pour le gouvernement est de dire non au projet de pipeline d’Enbridge qui vise à acheminer du pétrole des sables bitumineux vers les raffineries de l’Est de Montréal. « Les élus de la métropole disent non à ce projet qui menacera la santé de la population en plus d’augmenter l’émission de GES. La décision qui s’impose est de dire non à ce projet insensé », a lancé Amir Khadir, député de Mercier.
Le député solidaire estime que le gouvernement du Parti québécois doit se ressaisir dans le dossier des changements climatiques. Il juge très minces les gestes posés dans la dernière année pour améliorer le bilan du Québec.
« La cible libérale de réduction de GES demeure inchangée. Le ministre de l’Environnement tient un discours ronflant sur les principes environnementaux de son gouvernement, mais il applique un plan d’action bien insuffisant. Il n’est même pas capable de donner l’heure juste aux Québécois et Québécoises quant à ses intentions sur le projet de pipeline Enbridge. Pendant ce temps, le fédéral procède sans être inquiété », a-t-il déploré.
Une motion adoptée pour revoir la cible
Aujourd’hui, l’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité une motion présentée par Françoise David, députée de Gouin, pour demander la tenue d’une commission parlementaire afin de revoir la cible d’émission de gaz à effets de serre du Québec.
« J’en appelle à la cohérence du gouvernement Marois qui s’apprête à défaire d’une main ce qu’il fait de l’autre. Le développement des transports en commun ou l’électrification des transports n’avanceront pas notre bilan global si le PQ choisit de transformer le Québec en plaque tournante du pétrole le plus sale au monde. Est-ce digne pour un gouvernement souverainiste d’être plus complaisant envers l’industrie du sable bitumineux que les États-Unis ou encore la Colombie Britannique ? » demande le député de Mercier.