Alors que la dignité humaine et les enjeux de sécurité sont évoqués par la Ville de Montréal pour justifier les démantèlements, le RAPSIM rappelle, à l’instar de la Défenseure, que l’expulsion des personnes de lieux où elles établissent leur chez-soi faute d’alternatives accentue leur précarité et constitue de réels risques pour leur vie et leur sécurité.
Rappelons qu’à Montréal, c’est au moins 460 campements à travers l’île qui ont été démantelés en 2023. Contrairement à d’autres villes, Montréal choisit d’utiliser ses ressources pour réprimer et démanteler plutôt que dans la mise en place de solutions adaptées aux besoins urgents. Comme la Défenseure, nous demandons à la Ville de soutenir les personnes vivant en campement en leur fournissant un environnement sécuritaire, jusqu’à ce que des alternatives répondant aux besoins des personnes tels qu’exprimés par elles-mêmes voient le jour.
Le RAPSIM joint sa voix à celle de la Défenseure fédérale du logement et demande un arrêt immédiat des démantèlements des campements à Montréal, un investissement massif dans le logement social et communautaire ainsi que le développement de lieux d’accueil et d’hébergement ouverts 24/7, accessibles à une multiplicité de profils de personnes, et ce à longueur d’année.
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