Maintenant, le Canada, pays satellite par excellence des USA, est allé plus loin sans envisager une possible défaite humiliante. Il s’est porté à la défense d’un allié trop confiant dans ses propres forces. Les illusions ont la vie dure chez les dirigeants politiques qui ne savent pas tirer de leçons de l’histoire.
L’OTAN, qui devrait servir d’armée mercenaire à Bush, se divise. Ce dernier lance un appel à la conquête du monde sous sa gouverne par alliance militaire interposée. Ce n’est pas si simple. Si l’OTAN devait y souscrire, elle rencontrerait sans doute une résistance farouche des anciennes colonies, facteur de paix dans ce contexte, qui ne renonceront pas, pour les plus indépendantes, à leur liberté.