21 mars 2023 | tiré du blog de Pierre Khalfa sur mediapart.fr
https://blogs.mediapart.fr/pierre-khalfa/blog/210323/quoi-de-nouveau-dans-le-populisme-de-gauche
Quelques apories du populisme de gauche
Contrairement à ce que laisse entendre son titre français, La révolution démocratique verte, le livre ne traite ce sujet que dans le dernier chapitre. Nous ne reviendrons pas ici sur tous les aspects du débat de fond autour de la notion de populisme de gauche ce que nous avons écrit dans Le populisme de gauche, réponse à la crise démocratique ? et Populisme de gauche, du nouveau ?. Notons cependant que Chantal Mouffe reconnait au passage que « nous ne vivons plus aujourd’hui un moment populiste "brûlant", de politisation forte[3] », affirmation par ailleurs contradictoire avec son appréciation positive des résultats de Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle de 2022. Mais c’est l’analyse qu’elle en fait qui suscite l’étonnement. En effet, elle considère que c’est l’abandon d’une stratégie populiste par LFI qui a été la raison de son déclin électoral entre 2017 et 2022. Or c’est justement après 2017 que la direction de LFI a mis en avant systématiquement cette notion tant d’un point de vue théorique que dans sa pratique politique. Il est d’ailleurs assez surprenant qu’elle ne dise mot de la création de la Nupes : entre-t-elle dans la stratégie du populisme de gauche ? On pourrait par ailleurs contester aussi l’analyse qu’elle fait de l’affaiblissement de Podemos ou de l’échec de Jeremy Corbyn.
Au-delà, si à juste titre Chantal Mouffe réaffirme le caractère agonistique de la politique, elle reprend la distinction faite dans ses travaux antérieurs entre « adversaire » et « ennemi », le premier ayant une existence légitime, le second étant à détruire. Ainsi, nous dit-elle, « ce qui importe, c’est que le conflit quand il surgit, ne prend pas la forme d’un "antagonisme" (lutte opposant des ennemis), mais d’un "agonisme" (lutte entre adversaires)[4] ». Cette distinction, pour séduisante qu’elle puisse être à première vue, peut laisser dubitatif car la question essentielle est de savoir selon quels critères distinguer l’adversaire de l’ennemi, et surtout dans quelles conditions un adversaire peut devenir un ennemi.
Dans un ouvrage antérieur, Pour un populisme de gauche, elle mettait en avant le fait qu’on partageait avec l’adversaire une « adhésion aux principes éthico-politiques de la démocratie libérale : la liberté et l’égalité ». Or les principes de liberté et d’égalité n’existent pas en soi mais ne prennent sens que dans leur déclinaison concrète qui est très différente suivant les projets politiques et la place qu’occupent les protagonistes dans les rapports sociaux. Ainsi la liberté d’entreprendre est considérée comme un principe absolu par le patronat et les néolibéraux alors même que tout processus démocratique devra la remettre en cause. Dans son dernier ouvrage[5] elle avance que « ce qui est en jeu est la configuration des relations de pouvoir qui structurent un ordre social et le type d’hégémonie qu’elles construisent ». Si tel est le cas et si ces « projets hégémoniques en conflit […] ne pourront jamais être réconciliés rationnellement », alors la distinction entre adversaires et ennemis parait bien mince et surtout peu opérante. Il est en effet peu probable que les classes dominantes acceptent tranquillement de se laisser déposséder de leur pouvoir au nom de « la reconnaissance du pluralisme » et la transformation de l’adversaire en ennemi risque d’être assez rapide comme le montre nombre d’expériences historiques.
La question des affects en politique
Mais, l’essentiel du propos du livre porte sur la place des affects en politique. À juste titre, elle indique les limites du rationalisme des Lumières - encore que c’est plutôt au XIXe siècle que le rationalisme, combiné au positivisme et au scientisme, devient vraiment dominant - tout en voulant en préserver les idéaux démocratiques qui en sont issus. Elle critique la conception qui promeut « l’opposition radicale entre raison et passion, et [le fait] que les affects doivent être tenus à distance parce qu’ils font obstacle à la poursuite d’une conduite rationnelle[6] […] Les affects sont ce qui pousse les gens à agir et, aussi importantes soient-elles, les idées ont un pouvoir qui dépend de leur degré de connexion avec les affects ». Son objectif est de « désigner par là les affects communs qui entrent en jeu dans le domaine politique lors de la constitution des formes d’identification nous / eux[7] ». Il s’agit, nous dit-elle, de « parvenir à relier les affects et la raison dans un processus d’identification et à imaginer comment les affects peuvent être mobilisés dans la construction d’une volonté collective[8] ».
Sa démonstration du fait que la politique ne peut se réduire à une affaire simplement rationnelle et qu’il est absolument nécessaire de tenir compte des « passions » dans le champ du politique est convaincante. On peut cependant discuter sa référence au Freud de Psychologie des masses et analyse du moi, très marqué par l’analyse réactionnaire du comportement des foules de Gustave Le Bon, et à Lacan, ainsi que son adhésion à la thèse qui « fait du lien social un lien libidinal[9] ». Rabattre le social sur le psychique est en effet très problématique. Car, comme le dit Cornelius Castoriadis, « La psyché et le social-historique sont irréductibles l’un à l’autre. On ne peut pas faire la société avec du psychisme »[10]. Il ajoute : « L’institution sociale de l’individu doit faire exister pour la psyché un monde comme monde public et commun. Elle ne peut pas résorber la psyché dans la société. Société et psyché sont inséparables, et irréductibles l’une à l’autre […] certains traits importants des significations imaginaires sociales et les tendances ou exigences propres de la socialisation de la psyché ne peuvent à aucun moment faire penser que les unes peuvent être déduites ou produites à partir des autres – déjà parce que leur mode d’être est radicalement autre[11] ». On ne peut donc qu’être dubitatif devant l’affirmation que « la dialectique de la jouissance de Lacan » offre le cadre adéquat pour comprendre le nationalisme.
Le philosophe Jacques Bidet, dans son livre L’écologie politique du commun du peuple[12], fait une analyse du phénomène national qui semble plus pertinente. La nation apparaît « à mesure que le commun du peuple manifeste sa prétention à participer au pouvoir national-étatique ». L’État-nation apparaît donc à partir du moment où les classes populaires surgissent sur la scène politique. Ainsi « l’État moderne [né progressivement de la féodalité et de l’Ancien Régime] devient État-nation […] à mesure que le commun du peuple vient à s’affirmer partie prenante politique d’une patrie commune ». Il met en évidence le double caractère de la nation : inclusif pour celles et ceux qui en font partie, exclusif pour les autres : « la "nation" moderne, le plus précieux des "communs", est aussi le plus redoutable, car le plus violemment exclusif ». Et Jacques Bidet d’exprimer cette idée dans deux formules chocs : « c’est à nous tous » et « c’est à nous seuls ». C’est pourquoi, nous dit-il, « ceux d’en bas sont spontanément patriotes : nous aimons la patrie parce qu’elle est "à nous". C’est l’ultime secret de "l’amour de la patrie" ».
Ces réserves importantes sur certains points de l’analyse de Chantal Mouffe n’obèrent pas le fond de sa thèse : les affects, les passions, jouent un rôle en politique. Mais disons-le tout net, elle reste à mi-chemin, car l’ouvrage ne dit mot sur ce que seraient des affects mis au service d’un projet démocratique, alors même qu’elle reconnait à propos de la guerre en Ukraine que cette dernière « met en évidence le rôle dangereux qui peut être celui des affects en politique[13] ». Le livre est un plaidoyer sur le rôle des affects en politique, mais il ne nous dit strictement rien sur ceux qu’il faudrait mobiliser dans une perspective émancipatrice. Pourquoi une telle absence, alors même que ce sujet aurait dû être, de son propre point de vue, au cœur de son livre ? Mais il y a plus. L’insistance, tout le long de son ouvrage, à combattre l’exigence de rationalité portée par la gauche au nom de l’existence d’affects en politique, peut aboutir à une remise en cause d’un des aspects essentiel de la démocratie, son caractère délibératif. On peut être d’accord avec elle pour critiquer la conception qu’en a Habermas – « l’agir communicationnel » permettant pour lui d’arriver à un consensus rationnel par un simple débat argumenté -, mais à condition de ne pas oublier qu’il ne peut exister de démocratie sans une discussion ouverte sur les choix politiques possibles. Une telle discussion ne se réduit certes pas à un échange d’arguments rationnels et fait entrer en ligne de compte des passions et des rapports de force. Mais sans ce caractère délibératif, la démocratie est vidée de son sens et est remplacée par la loi du plus fort.
En fait, son insistance sur le rôle des affects en politique sert de paravent à un tout autre objectif qui apparait discrètement dans certaines pages, celui des rapports à avoir avec l’extrême droite et son électorat. Elle condamne à juste titre le refus de parler avec les électeurs des partis d’extrême droite - refus que par ailleurs quasiment personne ne défend -, mais ne nous dit rien sur ce qu’il faudrait leur dire.
Le rapport à l’extrême droite
Parler donc aux électeurs d’extrême droite, certes, mais pour leur dire quoi ? Chantal Mouffe constate que « les migrants sont rejetés, parce que les gens sont enclins à voir en eux les causes de la détérioration de leurs conditions de vie[14] ». Que dire alors aux gens qui pensent cela si ce n’est de leur tenir un discours rationnel pour essayer de leur démontrer que ce n’est pas le cas ? Nous savons évidemment qu’un tel discours sera insuffisant comme d’ailleurs l’a été celui de Bernie Sanders qu’elle valorise pourtant à juste titre car « il offrait à la classe populaire l’espoir que leur condition pouvait être améliorée par la lutte pour la justice sociale[15] ». Un tel discours rationnel est tout à fait nécessaire, mais on ne voit pas en quoi il répond au problème posé par Chantal Mouffe, celui de la mobilisation des affects dans une perspective démocratique.
Elle reconnait que le ressentiment qui anime les électeurs d’extrême droite « est un affect qui n’a pas sa place dans la politique progressiste », mais elle évacue ce problème en ajoutant immédiatement que ce ressentiment « ne devrait pas être attribué à certains individus comme une caractéristique foncière, propre à leur profil psychologique[16] ». Or là n’est pas la question, le ressentiment dont il est question n’est pas une caractéristique individuelle mais sociale. Il est la traduction dans le domaine des affects de la façon dont certaines catégories sociales vivent leur situation. Je ne peux ici que reprendre ce que j’écrivais dans un texte qui critiquait déjà Chantal Mouffe sur le même sujet[17].
Il est vrai qu’une partie de l’électorat de l’extrême droite est constituée de victimes des politiques néolibérales […] pour cet électorat, les questions sociales sont vues à travers un prisme xénophobe et raciste surdéterminant une vision qui mobilise des affects puissants comme le ressentiment et la peur, où les passions mobilisées renvoient surtout à la haine de l’autre. […] [Chantal Mouffe] pointe « le rôle décisif que jouent les affects dans la constitution d’identités politiques[18] ». Mais dans le cas de la xénophobie et du racisme, cette analyse est mise de côté et tout se passe comme si elle considérait les affects liés au racisme et à la xénophobie comme une simple couche superficielle car les individus touchés sont celles et ceux qui sont écrasés par le capitalisme financiarisé. Elle tombe là dans un économisme rationaliste, alors même qu’elle affirme par ailleurs très justement que « les identités politiques ne sont pas l’expression directe de positions objectives au sein de l’ordre social[19] ».
Le fait d’affirmer qu’il faut parler aux électeurs d’extrême droite ne fait pas une orientation politique. Chantal Mouffe semble le percevoir quand elle écrit : « Il est évidemment malaisé pour les forces de gauche de relever le défi que représente la montée des mouvements d’extrême droite, parce qu’elles ne peuvent pas emprunter à leur adversaires les techniques démagogiques qu’ils mettent en œuvre[20] ». Comment faire alors ? L’antienne du livre sur la nécessité de reconnaitre le rôle des passions en politique ne nous éclaire pas beaucoup sur ce point. Pire, condamnant « la gauche mondialiste » - ce qui reprend ainsi le vocabulaire de l’extrême droite - elle est amenée à écrire qu’elle « ne pense pas que les populistes de la droite extrême doivent nécessairement être vus comme l’adversaire principal[21] ». Remarquons que « les populistes de la droite extrême » ne sont pas qualifiés d’ennemis, mais d’adversaires, et donc, à suivre la définition de l’adversaire par Chantal Mouffe, ils partageraient avec elle une « adhésion aux principes éthico-politiques de la démocratie libérale ». Remarquons aussi que « les populistes de la droite extrême » sont soigneusement distingués de l’extrême droite sans que jamais elle ne nous explique le sens de cette distinction ni ne nous donne des exemples concret pour la comprendre. Ces ambiguïtés vis-à-vis de l’extrême droite étaient déjà présentes dans ses ouvrages précédents. Elles ne sont pas levées dans celui-ci.
La Révolution démocratique verte
C’est l’objet du dernier chapitre du livre. L’intérêt de ce chapitre tient moins à l’analyse de crise écologique qu’à la volonté de l’auteure de dessiner une perspective stratégique globale qui intègre pleinement cette dimension. Elle vise « à relier la lutte pour l’écologie à d’autres types de luttes destinées à créer une société juste et plus démocratique[22] ». Si on ne peut que partager cet objectif, toute la question est de savoir comment y arriver. Ainsi, nous dit-elle, si « une véritable transition écologique ne saurait advenir sans confrontation avec le capitalisme financier[23] […] un projet qui prétend résoudre la question écologique dans ces multiples dimensions ne saurait se limiter à la lutte contre le capitalisme[24] ».
Or ce n’est pas tant pour résoudre la question écologique qu’une stratégie émancipatrice ne peut se limiter à la lutte contre le capitalisme, mais parce que des contradictions, longtemps mises sous le boisseau par une focalisation exclusive sur les rapports capital/travail, ont resurgi. C’est le cas, par exemple de la lutte contre l’oppression des femmes ou contre les racismes. Il existe dans la société une multiplicité d’oppressions et de dominations croisées qui se renforcent réciproquement qui ne peuvent ni se réduire à la domination du capital, ni être rabattue sur les questions écologiques. Une même personne peut à la fois être exploitée par le capital, opprimée par d’autres exploités, ou en opprimer d’autres, être prise dans des configurations discriminantes et subir par ailleurs les conséquences de la crise écologique. Il y a donc des terrains d’affrontements différents avec des acteurs qui se configurent différemment suivant ces terrains et les circonstances. L’articulation et la convergence entre ces terrains et ces acteurs ne seront pas spontanées et relèvent d’un processus de construction politique.
Chantal Mouffe en est consciente puisqu’elle note qu’existe « une variété de mouvements porteurs d’exigences hétérogènes[25] » (syndicats, mouvements, anti-racistes, féministes, etc). Mais elle pense que « devant la gravité de la crise écologique, ils pourraient prendre conscience de la nécessité de s’unir pour faire face aux forces responsables de l’urgence climatique, et empêcher l’application de mesures autoritaires en guise de solutions[26] ». C’est en effet tout à fait nécessaire, mais il faut remarquer qu’elle écrit que cette union passe par une prise de conscience de l’urgence de la situation et non pas par la mobilisation d’affects, contrairement à ce que son livre répète à l’envi. De plus, il est peu probable que ces différents mouvements acceptent « le signifiant hégémonique » que serait « la révolution démocratique verte », ce qui pourrait aboutir à une relativisation de leurs combats.
On ne peut être aussi que dubitatif par sa référence à George Sorel et à sa théorie des mythes évoqués pour justifier « la révolution démocratique verte » censée être « un récit mobilisateur d’affects[27] », sans d’ailleurs qu’elle nous dise de quels affects il s’agirait. Pour Sorel, lui aussi influencé par Gustave Le Bon et sous l’emprise du spiritualisme bergsonien, les affects qu’il veut mobiliser sont clairs : il s’agit de faire appel à l’héroïsme sublime du guerrier homérique, face à la décadence portée par les intellectuels, dans une vision apocalyptique et violente de l’avènement du socialisme. Voilà qui s’accorde assez mal avec une « adhésion aux principes éthico-politiques de la démocratie libérale » que Chantal Mouffe suppose être le point d’accord qu’elle aurait avec ses « adversaires » et que Sorel vomissait.
Chantal Mouffe convoque la notion d’imaginaire social développé par Cornélius Castoriadis pour justifier sa proposition. Or, la formation d’un tel imaginaire, qu’elle espère être « la révolution démocratique verte », ne se décrète pas. Il ne peut être qu’une création inédite, le produit de luttes sociales, de victoires même partielles, d’espoirs qui petit à petit prennent le dessus sur la résignation, dessinant ainsi l’horizon d’une société à advenir. Dans ce processus, les intellectuels ont évidemment un rôle à jouer et Chantal Mouffe est dans le sien quand elle essaie de tracer un chemin possible, à condition de ne pas prendre cette possibilité pour une injonction impérative.
Car nous sommes en fait devant un problème stratégique majeur qui ne se laisse pas aussi facilement résoudre, celui de la crise des fondements de l’action politique de la gauche telle qu’elle s’est historiquement construite. Cette crise est à la fois une crise du projet émancipateur, du sujet de la transformation sociale et de la stratégie. Crise du projet car l’imaginaire social qui le portait – le socialisme, le communisme - a été détruit par le « socialisme réellement existant », la conversion de la social-démocratie au néolibéralisme et par l’apparition de la crise écologique. Crise du sujet car la disparition de cet imaginaire social, le surgissement de contradictions sociales plus ou moins enfouies, les transformations du capitalisme et les défaites sociales, ont conduit à l’effondrement du mouvement ouvrier comme mouvement d’émancipation lié organiquement à une classe sociale particulière. Crise de la stratégie enfin car la ligne de partage réforme/révolution, qui a justifié l’existence historique de courants politiques révolutionnaires, s’est évanouie dans la pratique. À sa manière Chantal Mouffe essaie d’apporter des réponses à cette crise des fondements, même si on peut douter de la pertinence de certaines d’entre elles.
Notes
[1] Chantal Mouffe, La révolution démocratique verte, Albin Michel, 2023. Sauf indications contraires les citations sont issues de cet ouvrage.
[2] Voir sur ce sujet Pierre Khalfa, Le populisme de gauche, réponse à la crise démocratique ? et Populisme de gauche, du nouveau ?.
[3] P. 15.
[4] P. 48.
[5] P. 48.
[6] P. 42.
[7] P. 58-59.
[8] P. 59.
[9] P. 60.
[10] Cornelius Castoriadis, Fait et à Faire, p. 26, Seuil 1997.
[11] Cornelius Castoriadis, L’institution imaginaire de la société, p. 431, Seuil 1975.
[12] Jacques Bidet, L’écologie politique du commun du peuple, Le Croquant, 2022.
[13] P.107.
[14] P. 69.
[15] Ibid.
[16] P. 68.
[17] Pierre Khalfa, Populisme de gauche, du nouveau ?.
[18] Pour un populisme de gauche, p. 104.
[19] Ibid p. 66.
[20] P. 76-77.
[21] P. 29.
[22] P. 86.
[23] P. 88.
[24] P. 90.
[25] P. 98.
[26] Ibid.
[27] Ibid.
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