Il tente ainsi de jouer sur cette ambiguïté de « l’autonomie » donnant l’impression par des mots creux que le Québec y gagnera quelque chose ; alors que le renouvellement politique devrait passer par l’intégrité la franchise et la transparence de ceux qui nous représentent. Est-ce bien cela que nous voulons au Québec ? Est-ce désormais en des gens biaisés que le Québec se reconnaît ?
Il ne faut pas s’y tromper, l’autonomie n’existe que dans la tête des « autonomistes », car il ne suffit que « d’une province sur dix » au Canada pour mettre en échec toute modification constitutionnelle et, qui plus est, toute demande de pouvoirs supplémentaires pour le Québec tel plus « d’autonomie ». Non, je vous le dis, mes chers amis-es, il y a autant de différence entre « l’autonomie » et « l’indépendance » qu’entre être « boss » ou « employé-e » ou entre être locataire ou propriétaire. Les autonomistes seront heureux de recevoir quelques deniers de plus du fédéral, comme un employé une augmentation de salaire. Mais, « le boss », lui, a toujours le loisir de congédier un employé à tout moment ou de couper les vivres ou le proprio de vous transformer en condo pour vous expulser.
Mais notre petit Mario national, lui, sait bien tout ça. Comme il est facile de miser sur l’ignorance politique de l’électorat. Et je crois que c’est bien là le pire qu’il pouvait nous arriver. Pas étonnant que les gens se désintéressent de la politique et que nous ayons assisté au pire taux d’absentéisme en 2003 avec de pareils tartuffes pour nous diriger.
Les gens, fiers de se dire « de droite », sont ignares ou amnésiques. Ils se disent sûrement « de droite » à cause de ce populiste Mario Dumont et parce qu’ils n’en connaissent sûrement pas le sens. Car s’ils savaient qu’« être de droite » correspond à : capitalisme sauvage, congédiement arbitraire, racisme, autoritarisme, profit à tout prix et conséquemment anti-écologie, individualisme, loi du plus fort, Maurice Duplessis, Georges Bush, ou même encore « Hitler », je crois qu’ils y penseraient deux fois avant de faire leur petite croix sur leur bulletin de vote. Mais, il n’est rien comme l’ignorance pour faire avancer le capitalisme...