Pour Nature Québec, ce type de projet comporte un risque économique trop important pour voir le jour sans l’investissement des différents paliers de gouvernement. Plutôt que de céder à la tentation, Ottawa et Québec devraient fermer la porte à ce projet d’exportation d’énergie fossile et investir massivement en efficacité énergétique et dans les énergies renouvelables.
« Nous avons hâte que les gouvernements du Québec et du Canada tournent le dos aux énergies fossiles et annoncent des projets de plusieurs milliards pour accélérer la transition énergétique », ajoute M. Simard.
Malheureusement, le gouvernement canadien est allé jusqu’à maintenant dans le sens contraire en prenant le contrôle du projet Trans Mountain à un coût faramineux , en donnant un traitement fiscal avantageux aux projets de gaz et des licences d’opération d’une durée de 40 ans. Quant au Québec, il a récemment soutenu des projets d’expansion du réseau de gaz, à même le Fonds Vert. Nature Québec espère que le nouveau gouvernement du Québec se démarquera de son prédécesseur à cet égard.
L’intervention de Nature Québec s’inscrit dans le mouvement lancé récemment par le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Gutteres, qui a déclaré : « Si nous ne changeons pas d’orientation d’ici 2020, nous risquons [...] des conséquences désastreuses pour les humains et les systèmes naturels qui nous soutiennent ». M. Gutteres a notamment appelé la société civile à réclamer « des comptes » aux dirigeants de la planète.
Québec a également participé à la Marche pour la planète et appuyé « Le pacte pour la transition » qui a recueilli plus de 200000 signatures. Nature Québec travaille activement à l’objectif d’atteindre 1 million de signataires pour rendre la transition énergétique irréversible au Québec et fermer la porte définitivement à des projets comme à celui de Gazoduq qui vont dans le sens contraire.
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