S’il est élu le 1er octobre, un gouvernement solidaire investira massivement dans le réseau de l’éducation afin de combler les sous-investissements et les compressions drastiques des quinze dernières années. Ces investissements serviront à réduire le nombre d’élèves par professeur.e, à embaucher des professionnel.les supplémentaires dans les écoles et à rénover les installations scolaires publiques, dont plusieurs sont en très mauvais état.
« Depuis quinze ans, l’obsession d’austérité des gouvernement libéral et péquiste a fait beaucoup de mal à nos écoles. Charest et Couillard ont laissé les classes déborder au point où de plus en plus d’élèves s’entassent dans des classes modulaires. On a aussi un problème de décrochage des jeunes enseignantes et enseignants, qui quittent parce que les conditions sont mauvaises. Tout ça à cause de compressions sauvages, à cause d’un manque de vision », a martelé Manon Massé.
Mettre fin à la détérioration des établissements scolaires
Selon le Plan québécois des infrastructures présenté en mars 2018, 55 % des écoles primaires et 47% des écoles secondaires sont vétustes. Il est donc urgent de rénover et d’entretenir adéquatement ces établissements. Un gouvernement solidaire investira 1,6 milliards $ sur quatre ans dans un plan national d’infrastructures pour les écoles afin de mettre fin à cette dégradation.
« Depuis trop longtemps, Hochelaga-Maisonneuve fait les manchettes à cause des problèmes de moisissures dans ses écoles primaires. Quinze ans de détérioration des écoles, c’est ce que j’appelle une lente catastrophe. Je n’ai pas envie de jouer avec la santé de ma fille. Aucun parent ne veut ça. On ne peut pas continuer dans cette direction dangereuse. Ça prend des gestes forts, pas des demi-mesures et du “patchage” à la petite semaine », a fait valoir Alexandre Leduc, qui brigue les suffrages dans cette circonscription.
Plus de professionnels pour soutenir les élèves
« Au-delà des bâtiments, nos enseignantes et enseignants ont aussi besoin d’un sérieux coup de main. Réduire le nombre d’élèves par professeur.e et embaucher plus de professionnel.les, c’est nécessaire pour enlever une pression sur nos enseignant.es et améliorer la qualité de l’éducation reçue par nos enfants », a souligné le porte-parole de Québec solidaire en matière d’éducation primaire et secondaire, Raphaël Rebelo.
Québec solidaire veut donc mettre l’accent sur l’embauche de personnel supplémentaire dans les écoles. En plus d’investir 140 millions $ pour recruter 2 100 nouveaux professeur.esau primaire et au secondaire, un gouvernement solidaire ajoutera 200 millions $ au budget de l’éducation afin d’embaucher 2 300 professionnel.les supplémentaires pour soutenir la réussite des élèves, notamment des orthopédagogues, des orthophonistes ou des spécialistes en psychoéducation.
« Ce qu’on veut, c’est mettre en place une école publique digne du 21e siècle : une école où les jeunes ont les services adéquats, dans des locaux adéquats, et où les profs ont les ressources et les conditions suffisantes pour faire leur job. Le Québec a pris 15 ans de retard. Ça ne sera pas facile, mais on est capable de rattraper le temps perdu », a conclu Manon Massé.
Le plan solidaire en quelques chiffres :
1,6 milliards $ d’investissements dans un plan national d’infrastructures pour la rénovation et l’entretien des établissements scolaires ;
140 millions $ pour l’embauche de 2 100 nouveaux professeurs et professeures ;
200 millions $ pour l’embauche de 2 300 professionnels et professionnelles (orthopédagogues, orthophonistes et spécialistes en psychoéducation).
Un message, un commentaire ?