Qu’à cela ne tienne, même s’il n’est pas parmi les invités du sommet, L’R a décidé de faire une première exploration de la question de l’accessibilité scolaire dans une perspective féministe. Cette exploration a été présentée aux représentantEs étudiantEs de sorte qu’elles et ils puissent porter l’analyse différenciée selon les sexes dans leurs revendications.
Ce texte reproduit l’allocution faite par L’R lors du Rassemblement national étudiant (RNE) qui se déroulait dans les locaux de l’UQTR le 1er décembre 2012. Ce RNE avait notamment pour objectif d’identifier les moyens d’action, les stratégies et les revendications du mouvement étudiant en vue du sommet sur l’éducation. L’exploration présentée ici est donc sommaire. Il serait opportun de la compléter avec les apports d’autres féministes. Les suggestions d’ajouts sont les bienvenues.
Un bref rappel historique est présenté dans le but d’illustrer l’importance pour les femmes de la lutte pour l’accès à l’éducation. Ensuite, les plus grossières inégalités structurelles sont rappelées, afin de mieux comprendre en quoi les frais de scolarité alimentent les écarts entre les hommes et les femmes, mais également entre les femmes elles-mêmes. Dans ce cadre, il est aussi question des impacts liés aux rôles sociaux des femmes, grâce à une collaboration avec les regroupements de parentEs étudiantEs. Il est finalement question du discours masculiniste, parce qu’il travaille à augmenter les écarts entre les hommes et les femmes, dans le milieu de l’éducation comme ailleurs.
Pour consulter le document intégral : http://www.rcentres.qc.ca/files/2012_education_ads.pdf