Pourtant, une fois de plus l’environnement (et donc notre avenir) est mis sur la voie d’évitement à la sortie de la crise économique et dans cette campagne électorale. Il suffit de citer la déclaration irresponsable de M. John Baird :" Un plafond d’émissions de GES serait dangereux" pour comprendre combien c’est en fait le statu quo qui est dangereux.
Nous ne pouvons plus continuer notre chemin comme si nous ne savions pas. Les excuses et la procrastination sont inadmissibles et nous considérons inacceptable que, dans le cadre de cette campagne électorale, l’environnement ne soit pas AU CENTRE des débats.
Les partis politiques, les médias et les citoyens ont une importante responsabilité envers nos enfants et les générations futures et si nous remettons à plus tard, ENCORE UNE FOIS, les actions nécessaires et inévitables pour quelque excuse que ce soit, nous pourrons considérer cette élection comme celle où nous aurons prouvé que nous sommes collectivement irresponsables.
L’avenir de l’économie passe obligatoirement par l’environnement. Si nous ne comprenons pas ça maintenant, nous ne le comprendrons jamais. Le Canada est en train de devenir un des pires exemples de la planète. C’est maintenant à nous de faire un choix.
C’est pourquoi nous partageons cette lettre co-signée par plus de 75 organismes des milieux scientifiques, citoyens, étudiants, écologiques, syndicaux et de l’éducation qui représentent des millions de membres. Elle a été envoyée au Consortium des télé diffuseurs afin qu’il fasse en sorte que l’environnement fasse partie des thèmes fondamentaux lors des deux débats nationaux. La lettre est disponible sur le site de l’AQLPA au www.aqlpa.com ou au http://is.gd/u4ZDxv.