Par ailleurs, Françoise David, députée de Gouin pour Québec solidaire, se réjouit que le plan proposé par la ministre Léger prévoie que 85 % des 15 000 nouvelles places en garderie soient réservées aux CPE. « Pour le bien-être des enfants et un bon service aux familles, c’est le modèle des CPE qui répond le mieux aux besoins. Il est gage de qualité, de contrôle par les parents et de meilleures conditions pour les travailleuses », estime-t-elle.
Cependant, Mme David juge que le projet gouvernemental manque de flexibilité. « La priorité est d’offrir de nouvelles places pour répondre aux besoins des familles. Nous recommandons donc que les garderies privées subventionnées désireuses de se convertir en CPE puissent déposer des projets dans le volet réservé aux CPE pourvu qu’elles offrent véritablement de nouvelles places. Ça permettra de combler plus rapidement des places disponibles dans un réseau dont la propriété est collective et qui bénéficie à l’ensemble de la société », explique-t-elle.
Quant aux garderies privées non subventionnées, Québec solidaire recommande qu’elles puissent déposer des projets dans le cadre du 15 % des sommes réservées aux garderies privées, pourvu qu’elles créent de nouvelles places et que leur projet cadre dans les priorités établies par les comités régionaux. Une attention particulière devrait être accordée aux garderies coopérative ou sans but lucratif.
« La souplesse devrait être le mot d’ordre dans la gestion du réseau des garderies. Par exemple, comme le recommande la Protectrice du citoyen, les comités consultatifs devraient pouvoir ajouter des critères régionaux aux priorités ministérielles. Les besoins particuliers d’un milieu en Montérégie ne sont pas nécessairement ceux d’un autre milieu en Abitibi. Le mur-à-mur ne fonctionne pas », soutient Mme David.
SOURCE : Aile parlementaire de Québec solidaire