Malgré les conclusions troublantes d’un récent rapport sur les règles de gouvernance et de la gestion financière émise par le Ministère de la Santé et des Services sociaux, les gestionnaires du CUSM ont prévu des coupes en salubrité et dans les programmes les plus performants. En même temps, la direction refuse catégoriquement de discuter des correctifs sur la gestion des fournitures et sur le ratio des cadres/salariés, qui est beaucoup plus élevé qu’ailleurs.
« Non seulement la direction du CUSM a décidé d’économiser en mettant un terme à l’existence de l’équipe spécialisée dans la désinfection des lieux affectés par C. difficile, mais encore les gestionnaires ont décidé de diminuer de moitié le temps consacré à l’entretien des bureaux, souligne Paul Thomas, président du Syndicat des employé-es du Centre universitaire de santé McGill (SECUSM). Je n’ai aucun doute que ces mauvaises décisions mettront en péril notre santé et celle de la population. »
La direction a indiqué qu’elle poursuivra des compressions dans l’ensemble des programmes, sans égard à la performance ou à l’importance à la population.
Les employé-es manifestent aux suivants établissements du CUSM : l’Hôpital Général de Montréal, l’Hôpital Royal-Victoria, l’Hôpital de Lachine, l’Hôpital de Montréal pour enfants, l’Institut thoracique de Montréal, l’Institut neurologique de Montréal, ainsi que le centre administratif du CUSM au centre-ville de Montréal.
Le SECUSM - CSN, qui est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) et la Confédération des syndicats nationaux (CSN), représente environ 4800 employé-es du CUSM, y compris le personnel paratechnique, les services auxiliaires et de métiers, le personnel de bureau, les techniciens et techniciennes et les professionnel-les de l’administration.