« Depuis cinq ans, le Québec assiste tristement à l’étalage de cas de corruption et à la fuite de millions en argent public utilisé pour favoriser les amis du pouvoir. La proximité troublante qui existe entre le monde des affaires et l’administration publique coûte excessivement cher aux Québécois.e.s. Après les frappes de l’UPAC et au lendemain des révélations sur le ministre Sam Hamad, la démocratie québécoise ne peut tolérer qu’un projet de 400 millions de fonds publics échappe au regard de la population, des oppositions et des journalistes », déplore M. Khadir.
Pour Québec solidaire, cette réécriture du contrat de gestion qui lie la Ville de Québec et Québecor va à l’encontre de toutes les conclusions de la Commission Charbonneau. Au moment de l’adoption de la loi spéciale qui protégeait l’entente de gestion de l’amphithéâtre de tout recours juridique, Québec solidaire avait mis en garde sur ce genre de risques de dérive.
« Dès le début du projet, nous voulions savoir si le Québec en avait pour son argent. En jetant l’omerta sur les termes de l’entente commerciale, la Ville de Québec et Québecor empêchent la population d’en juger. Ce nouvel épisode rajoute une couche de secret et d’impunité. Des années de journalisme d’enquête et de révélations scabreuses ne nous ont pas enseigné que ces façons de faire sont proprement inacceptables sur le plan de l’éthique et de la transparence de la gestion des fonds publics ? », questionne le député de Mercier.