Peter Hogarth, springmag.ca
Traduction, Alexandra Cyr
La réunion du cabinet libéral avait pour objectif d’établir les priorités pour l’année à venir. Nous voulons leur crier que notre exigence de statut légal pour tous et toutes est le seul moyen de mettre fin aux déportations, à l’exploitation et aux décès qui sont le lot des sans papiers.
La légalisation de tous et toutes
Les immigrants.es à statut précaire au travail ou aux études les rendent vulnérables. La politique canadienne en immigration affecte un million sept cents mille immigrants.es qui se retrouvent dans des situations dangereuses, sans aucune protection et avec un accès limité aux soins de santé, dans l’agriculture, les services et les soins aux personnes.
La lutte pour un statut permanent pour tous et toutes, pour le droit de travailler et de rester au pays, en est une pour la justice économique pour ces travailleurs.euses particulièrement exploités.es. Un statut légal leur permettrait d’avoir accès aux droits du travail, d’affronter les mauvais.es patrons.nes, de réclamer de meilleures conditions de travail, de se déplacer en toute liberté et de changer de travail. Il leur ouvrirait aussi les droits à l’assurance emploi, au programme de pension de retraite du Canada (ou du Québec n.d.t.) ainsi qu’à la protection légale en cas d’accident du travail ou de maladies reliées au travail.
Une bataille pour toute la classe ouvrière
Cette lutte en est aussi une pour toute la classe ouvrière canadienne peu importe le statut d’immigrant.e ou non. Plus de pouvoir pour les travailleurs.euses immigrants.es va affaiblir le pouvoir patronal et renforcer celui de toute la classe ouvrière. Cela peut ne pas sembler évident immédiatement à tous et toutes, mais la solidarité entre toutes les catégories de travailleurs.euses nous place dans une meilleure position pour gagner des avantages pour tous et toutes.
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